faire avancer le septième dans les champs du bonheur. On y va? | Romain Blachier

Dans Lyon aujourd’hui
S’envole une libellule
Qui entonne
Le plain-chant
En même temps
Qu’elle dit à tous
Le grand élan du printemps
Les bouquets d’oiseaux
Dans les ramures des mains
S’offrent à tous les passants
Le frou-frou des paupières
S’épanouit en pétales de lilas
Les bourgeons du sourire
Étincellent d’une nouvelle sève
Éclatant en étamines pulpeuses
De soleil

Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs, 2011

Joie, joie qui étend dans le cœur ses rafraichissantes et chaleureuses estuaires.  Fierté d’avoir vu un tel niveau de confiance en nos propositions pour notre équipe avec près de 30 points d’avance à Lyon 7e, pour les lyonnais, pour le Maire de Lyon, pour notre campagne qui fut sans doute l’une la plus denses et efficaces de notre cité.

Notre score progresse par rapport à 2008 dans un contexte national pourtant difficile.

Nous faisons dans le 7e l’un deux meilleurs scores de la ville. Notre combat fut passionné et rassembleur. Autour de Gérard Collomb. Autour de Myriam Picot. Autour de toute notre équipe dirigée de main de maitre par notre directeur de campagne Loic Graber. Autour de tous nos soutiens. Autour des lyonnais du 7e de toutes opinions.

C’est aussi un bonheur que celui de voir le clair message et la mission que nous assignée les habitants du 7e: celui d’un quartier ouvert,  dynamique, sachant encourager à la fois la solidarité et le dynamisme économique, à la fois attaché aux nouvelles technologies et au commerce de proximité, au travail comme aux loisirs, au petit verre de Mâcon le matin sur le marché Jean Macé comme aux nuits de folie à l’AKGB ou au Live Station.

Un quartier dans lequel ceux qui sont privés d’emploi  doivent pouvoir trouver de quoi revenir dans le monde professionnel. Un quartier dans lequel celui qui veut faire vivre ses rêves, qu’ils soient associatif ou entrepreneuriale trouvent et doivent trouver une main tendue.

Un 7e dans lequel ceux qui travaillent pour vivre et faire vivre leurs familles, ceux qui cotisent pour la retraite des autres et pour la leur, celle qu’ils n’auront peut-être pas,  doivent disposer des possibilités de trouver des loisirs, quoi qu’en disent ceux qui veulent faire de notre arrondissement un quartier dortoir.

Et un 7e pour les familles, toutes les familles. Car nous, nous ne considérons pas qu’il y a deux catégories de lyonnais en fonction de leur sexualité ou d’autres critères doivent pouvoir trouver les possibilités de leur épanouissement et des modes de gardes adaptés.

En demandant un arrondissement dynamique et ouvert, soucieux de solidarité, de mixité sociale, de dynamisme et d’écologie, les lyonnais du 7e ont balayé la propagande médiatique des éditorialistes parisiens à la Eric Zemmour, qui pensent que l’enfermement et le passéisme sont des solutions pour les français.Un projet de plateau de télé  médiatique loin des lyonnais qu’ont, c’est dommage, souhaiter porter les deux listes qui nous portaient concurrence au second tour.

Bien sûr nos moyens sont limités par les budgets, la crise, le plafond étoilé du possible et de l’impossible.Mais fera tout ce qu’on peut, on y mettra toute notre énergie.Pour tous nos concitoyens.

Notre liste a été élue par des gens de tous bords politiques, toutes professions, toutes origines, toutes orientations et on travaillera avec tous ceux qui souhaitent réellement travailler avec nous, sans clivage partisan, dans le respect.

Merci à notre équipe, merci aux copains, merci aux habitants, merci à (eh on peut être laïc et croyant mais vous le savez) Dieu qui m’a accompagné dans ces moments comme il m’accompagne à chaque instant. Merci à mon bébé et à ma femme qui ne m’ont pas beaucoup vu. Merci à ceux de mes copains qui m’ont soutenu et ils sont nombreux.

Et puis merci aux habitants du 7e qui nous ont apporté une confiance si large. Merci de m’avoir réélu au conseil du 7e arrondissement mais aussi, ce qui n’était pas gagné d’avance au vu de ma position de liste, au conseil du Grand Lyon.

Nous avons 6 années pour faire avancer le septième dans les champs du bonheur. On y va?