Dis c’est quoi un congrès du PS ?

Je ne sais plus depuis combien de temps j’ai connu des congrès du PS. Brest, Grenoble, Dijon, Le Mans, Reims, Toulouse et puis là, maintenant Poitiers.

Des noms de villes aux différents coins du drap de la République. Des villes, pour certaines familières, pour d’autres que je ne connais que par le temps de nos grands rassemblements.

Autant de villes, toujours de gauche aux époques où nous y faisions nos congrès. Certaines, pas tant que cela mais tout de même,  ayant désormais basculé à droite.

Autant de kilomètres avalés.En train ou en minibus. Autant discours et de débats. Brest, Grenoble, Dijon, Le Mans, Reims, Toulouse et puis là, maintenant Poitiers, je suis allés à tous sauf aux deux premiers.

De l’inchangé. Du changé parfois.Au fil des époques. Des rassemblements. Des temps Des gens avec qui on est. Avec qui on traine.

Par exemple je me rappelle des congrès où nous montions en myriades de jeunes militants de SDJ. De la première fois que j’ai assisté à un congrès et de cette impression d’immensité dans le palais d’un Dijon passé récemment à gauche à l’époque. Ou de celui de Reims nous étions quelques dizaines de blogueurs à reporter un peu de tout ce qui se passait dans les couloirs,à  faire des vidéos, des interiviews avec Jegoun, Seb , Juan, Ronald et les autres. C’était d’ailleurs le seul lieu détendu de ce congrès électrique !

Aujourd’hui les dispositifs blogueurs sont plus légers. Les congrès eux aussi.Cette édition, à quelques exceptions prés,ne fut pas celui des débats d’idées toujours les plus denses.

Mais les oppositions entre grands blocs restent parfois fortes comme le montre parfois certains échanges et les discussions sur l’adresse aux français. Et reste beaucoup d’incantations.

Un congrès, c’est aussi un  moment où l’on croise ceux qui fondent sa famille politique, ses amis, ses ennemis. Un congrès c’est un endroit dans lequel on se tombe dans les bras à un endroit et ou ailleurs on peut s’entendre dire ‘toi je vais te mettre une balle’ (au sens heureusement figuré mais n’empêche…). Un congrès c’est aussi devenu un endroit dans lequel le blogueur que je suis croise des lecteurs de ses blogs, de ses articles. Des amis facebook. Des gens de twitter.

Un congrès c’est aussi voir un grand monsieur un petit timide vous remercier pour les témoignages sur la dispraxie qui ont fait du bien à ses enfants affectés par ce trouble et se dire qu’on est pas toujours inutile sur cette terre

Un congrès, c’est des moments de tension, des moments de fête, des moments de débat, des temps de tractations. De longs temps à bavarder avec des copains qui fument des clopes devant des salles polyvalentes et des palais des congrès.

Et des verres le soir et des discussions passionnées et, parfois, passionnantes.

Un congrès c’est aussi la fierté de la confiance de mes camarades de la Fabrique qui me permettent d’entrer alors au conseil national du Parti pour la première fois. C’est des rencontres ou des gens qu’on découvre sous d’autres aspects: Yann, Alexis, Gérard, Gilles Karine, Valerie, Karim, Julien, Fabrice, Rémi, Arthur, Olivia, Cécile, David et bien d’autres.

C’est aussi de la tristesse quand mon amie Nelly m’annonce qu’elle vient faire un dernier tour pour voir les copains. Elle quitte le parti…

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Dis c’est quoi un congrès du PS ?

Je ne sais plus depuis combien de temps j’ai connu des congrès du PS. Brest, Grenoble, Dijon, Le Mans, Reims, Toulouse et puis là, maintenant Poitiers.

Des noms de villes aux différents coins du drap de la République. Des villes, pour certaines familières, pour d’autres que je ne connais que par le temps de nos grands rassemblements.

Autant de villes, toujours de gauche aux époques où nous y faisions nos congrès. Certaines, pas tant que cela mais tout de même,  ayant désormais basculé à droite.

Autant de kilomètres avalés.En train ou en minibus. Autant discours et de débats. Brest, Grenoble, Dijon, Le Mans, Reims, Toulouse et puis là, maintenant Poitiers, je suis allés à tous sauf aux deux premiers.

De l’inchangé. Du changé parfois.Au fil des époques. Des rassemblements. Des temps Des gens avec qui on est. Avec qui on traine.

Par exemple je me rappelle des congrès où nous montions en myriades de jeunes militants de SDJ. De la première fois que j’ai assisté à un congrès et de cette impression d’immensité dans le palais d’un Dijon passé récemment à gauche à l’époque. Ou de celui de Reims nous étions quelques dizaines de blogueurs à reporter un peu de tout ce qui se passait dans les couloirs,à  faire des vidéos, des interiviews avec Jegoun, Seb , Juan, Ronald et les autres. C’était d’ailleurs le seul lieu détendu de ce congrès électrique !

Aujourd’hui les dispositifs blogueurs sont plus légers. Les congrès eux aussi.Cette édition, à quelques exceptions prés,ne fut pas celui des débats d’idées toujours les plus denses.

Mais les oppositions entre grands blocs restent parfois fortes comme le montre parfois certains échanges et les discussions sur l’adresse aux français. Et reste beaucoup d’incantations.

Un congrès, c’est aussi un  moment où l’on croise ceux qui fondent sa famille politique, ses amis, ses ennemis. Un congrès c’est un endroit dans lequel on se tombe dans les bras à un endroit et ou ailleurs on peut s’entendre dire ‘toi je vais te mettre une balle’ (au sens heureusement figuré mais n’empêche…). Un congrès c’est aussi devenu un endroit dans lequel le blogueur que je suis croise des lecteurs de ses blogs, de ses articles. Des amis facebook. Des gens de twitter.

Un congrès c’est aussi voir un grand monsieur un petit timide vous remercier pour les témoignages sur la dispraxie qui ont fait du bien à ses enfants affectés par ce trouble et se dire qu’on est pas toujours inutile sur cette terre

Un congrès, c’est des moments de tension, des moments de fête, des moments de débat, des temps de tractations. De longs temps à bavarder avec des copains qui fument des clopes devant des salles polyvalentes et des palais des congrès.

Et des verres le soir et des discussions passionnées et, parfois, passionnantes.

Un congrès c’est aussi la fierté de la confiance de mes camarades de la Fabrique qui me permettent d’entrer alors au conseil national du Parti pour la première fois. C’est des rencontres ou des gens qu’on découvre sous d’autres aspects: Yann, Alexis, Gérard, Gilles Karine, Valerie, Karim, Julien, Fabrice, Rémi, Arthur, Olivia, Cécile, David et bien d’autres.

C’est aussi de la tristesse quand mon amie Nelly m’annonce qu’elle vient faire un dernier tour pour voir les copains. Elle quitte le parti…

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