Ce qui fait le sel de Chalon dans la rue

C’est un rendez-vous que je me promet chaque année de ne plus manquer. Chalon dans la rue. J’y invite les amis. C’est quelque à partager avec ceux qu’on aime, qu’on apprécie Chalon dans la rue

Un festival de rue dans une ville que j’ai bien connue et dans laquelle j’ai vécue. Un festival moins côté qu’Avignon. Où le plaisir y est différent. A Chalon j’ai passé le bac. Ecouté du rock. Refait le monde autour de bières artisanales. Connu des temps d’ennuis. D’amitié aussi. De tristesse. Une vie quoi. Une vie dans laquelle, aujourd’hui comme hier se mêle le roux miel et l’amère dispute gris acier. La beauté de la vieille ville et les spectacles. La bière. Le rire. La course à travers la ville. Le coeur qui se crispe devant un texte, une annonce.Un moment unique: celui d’un festival de rue. Un rassemblement de gens aux existences qui montrent qu’on peut vivre autrement le monde, la France. Avec d’autres yeux, coeurs, rythmes de vie. Chalon dans La rue, même coupé d’un quart de son budget par la nouvelle municipalité de droite, est aussi un temps d’utopie: celle de la place publique, de la culture, de l’imprégnation de l’espace, du dialogue, du collectif. Du voyage. Des Voyages.

Dans un monde normalisé comme le notre, c’est quelques enclaves de progressisme et de culture dans un monde normalisé. Entre la douceur et l’amertume de la vie.

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