Lyon fait partie des rares grandes villes européennes à trouver en son sein l’ensemble des catégories sociales, y compris les plus populaires.

Un effort de construction de logements sociaux existe depuis 2001 et l’arrivée au pouvoir des équipes de Gérard Collomb. Toutefois, en parallèle, le prix de l’immobilier privé explose dans notre ville. La FNAIM donne l’exemple de 1999 où avec un budget par m2 de 1317€ vous pouviez espérer obtenir un 137m2, aujourd’hui pour la même somme vous voila avec seulement 67 m2.

Il faut être à l’aise financièrement pour devenir propriétaire à Lyon avec montant de l’apport moyen évalué à 94 087€ à Lyon, contre 68 808€ sur le plan national. Pas très étonnant donc que les propriétaires aient souvent des parents disposant eux-même de patrimoine. Et depuis 1999 si le SMIC a augmenté de 53%, l’immobilier a pris 151%… Dans la pierre plus qu’ailleurs les inégalités sociales sont criantes. Surtout que la crise a encore davantage incité les investisseurs à se lancer encore davantage dans cette valeur sûre qu’est l’immobilier. Une crise qui pourtant amène de plus en plus de gens à avoir des difficultés à se loger.

Alors deviendrait-il impossible d’acheter un logement à Lyon? La question de l’apport reste un vrai souci. Comme dans beaucoup de villes européennes, des gens qui travaillent se retrouvent à acheter en périphérie au milieu de mairies à la politique culturelle délirante tandis que certains quartiers des arrondissements les plus cossus et conservateurs sont réservés à des personnes tirant surtout leurs revenus d’une ascendance déjà aisée. Mais les prix commencent à baisser (il est vrai que les spéculateurs les ont porté à des taux délirants). L’achat neuf a par exemple baissé d’un coût de 4,9% . Et le classement de Lyon en loi Pinel zone A peut rendre les choses plus attractives encore. Ca ne suffira pas à tout résoudre mais c’est une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent accéder à un bien immobilier.

Commentaires

commentaires