Le conseil national du PS, c’est un peu le parlement du parti. S’y trouvent les responsables socialistes pour discuter des grandes orientations du Parti Socialiste.
J’y siège depuis l’année dernière.
Supposé se réunir régulièrement, le conseil national n’avait pas été tenu depuis le 19 septembre. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts. Et de grands sujets comme les attentats du 13 novembre, la crise en Europe et de nombreux sujets sociaux n’ont pas été débattus. Le PS s’est trop souvent montré aux abonnés absents.
Le groupe dont je suis des représentants, la Fabrique, avec notamment Yann Galut et Karine Berger, a donc posé plusieurs demandes sous forme d’amendements. Des demandes qui ont été acceptées par la majorité du parti. Et qui vont, nous l’espérons, être appliquées au plus vite et sans faute.
La première est celle d’un fonctionnement du parti plus sérieux. En réunissant notamment notre conseil plus régulièrement pour travailler. Au moins une fois tous les deux mois.
La seconde est de travailler sur l’hypothèse d’une primaire à gauche pour désigner un candidat commun désignés par les sympathisants et militants des différents partis, de façon large.
La troisième est d’étudier et de travailler sur la question du pouvoir d’achat des français, de leur reste à vivre après impôts et dépenses incompressibles.
Nous semblons avoir été entendus sur ces points, qui ont été intégrés au texte proposé par la majorité du PS et Jean-Christophe Cambadélis. Au travail.