Je vous en parlais la semaine passée, le site Mediavox m’a demandé d’éditorialiser chez eux chaque semaine pendant un mois. Chaque chroniqueur du site a aussi pour mission de proposer un sujet de reportage qui peut ensuite être financé dans sa réalisation par les internautes. J’ai choisi de proposer et de parrainer un sujet que je connais bien: la dyspraxie, un handicap psychomoteur assez peu connu et qui m’affecte, comme d’autes. C’est justement le sujet de mon édito de ce jour chez Mediavox.
Ma dypraxie
C’est un handicap pourtant pas si rare.
Il touche entre 3 à 6 % des enfants en France.
C’est un handicap qui me rend difficile et brouillon tout travail manuscrit ou de dessin réalisé manuellement.
Heureusement j’agis plutôt avec un clavier. Mais la douleur me parsème le bras désque je dois gribouiller trois lignes de la pointe d’un stylo.
C’est un handicap qui m’amène à me mouvoir de façon parfois un peu maladroite et voutée, comme un plantigrade des forêts de Chine.
C’est un handicap qui fait, que, outre mes convictions écologistes, j’évite au maximum de conduire, pour moi et autrui.
C’est un handicap qui créé parfois des angoisses, parfois des tics, qui me fait des nœuds de cravate invraisemblables, des chèques illisibles, des postures de panda, une absence absolue en mémoire des visages, des défaites au basket, des tâches de sauce sur les vêtements, des peurs et
des angoisses.