Certains d’entre vous le savent. Je sors un ouvrage le 6 janvier prochain. Il se nommera Guillotière(s) et sera en librairie à Lyon et dans les environs et à commander ailleurs chez votre libraire ou sur les plates-formes de vente de livres. Guillotière(s) aura même des versions numériques. Il en coûtera la modique somme de 10 euros pour en acquérir version papier. Vous pouvez même passer une précommande chez l’éditeur.
Le sujet ? Des portraits d’habitants du quartier de la Guillotière. Une trentaine. Des portraits semis-fictifs : les noms, les situations, les gens ont été mélangés, inventés, réinventés. Les habitués y reconnaitront des traits : de personnalité, de caractère, physiques. D’autres personnages sont davantage des stéréotypes. Mais toujours écrits selon une base reposant sur le réel. A travers ces portraits semis-fictifs, une idée : faire un portrait du quartier de la Guillotière. A Lyon. L’un des endroits les plus divers d’Europe.
Rassurez-vous, nul besoin de connaitre le quartier, ses habitants pour apprécier l’ouvrage. Ce sont surtout des portraits, des moments de vie. Qui sont universels. Et se lisent comme différentes facettes de l’humanité. Une humanité riche et diverses. Comme l’est cette ancienne commune libre, comme l’est cet actuel coin de Lyon.
Et, rassurez-vous encore, si vous savez pas où c’est et ce que c’est que la Guillotière, d’où elle tire son nom, où elle est située quelque part dans Lyon, il y a même 5 poivrots pour vous l’expliquer dans une nouvelle au comptoir d’un bar de la place Stalingrad.
Les nouvelles, que ce soient celles d’un balayeur chantant, d’une bobo fan de vintage, d’une suicidée administrative ou d’une coiffeuse camerounaise se déroulent en 2015 ou 2016. On rêve, on travaille, on créé, on pleure, on boit, on rit, on fait l’amour au fil des pages. On y croise des personnages et des lieux bien connus. Mais on ira aussi un peu vers les années 60. Et puis même un peu pendant la Révolution Française. Pendant une bataille entre la Guillotière et Lyon.
Ce livre, Guillotière(s), je ne sais plus trop comment j’en ai eu l’idée. Je crois que ceux a qui j’en avais parlé au début pourraient me rafraîchir la mémoire. Mais en tous cas mon blog est formel : la première nouvelle est sortie le 1er mars dernier. Au départ je voulais en faire juste un ouvrage virtuel sur la plate-forme Wattpad sur laquelle figurent encore quelques-unes des premières nouvelles sous une version moins corrigée et aboutie que dans le livre.
Puis j’ai créé un tumblr dédié, qui est désormais en accès restreint. Et après je me suis dit que j’allais en tirer à mon compte quelques exemplaires histoire d’avoir un objet concret et d’organiser une ou deux dédicaces chez des libraires et cafés amis.
Et puis au hasard d’un copain écrivain, Jacques Bruyas, croisé à Jean Macé au hasard d’un midi, j’ai été mis en contact avec Jean-François Gross, patron des éditions Les Grilles d’Or. Un vrai éditeur. Merci Jacques. Qui beaucoup apprécié mes écrits posés sur le numérique. Et qui est donc devenu mon éditeur. Et m’a dit après lecture qu’il n’avait pas été ému aux larmes par une nouvelle depuis des années. Merci Jean-François.
J’ai demandé ensuite à Gérard Collomb si il était possible qu’il préface mon livre. Il a accepté et m’a écrit une jolie introduction à l’ouvrage. Qu’il en soit remercié lui aussi.
D’une quinzaine de personnages que j’envisageais, on est passés à une trentaine. Une écriture qui a duré de longs mois. Parfois en écrivant un portrait puis en laissant l’ouvrage sur le métier de longues semaines. Parfois en produisant beaucoup en même temps. Au gré de l’inspiration, des humeurs des envies. En étant corrigé. Conseillé. Parfois. En étant spontané. Parfois réfléchi. En m’inspirant de personnages du quotidien. En pensant à d’autres. En ayant des envies. En ayant des coups d’inspiration. En période de joie. En période de blues. En période de cool. Avec une envie de parler de quelque chose de particulier parfois. Avec des rencontres. Avec des clins d’œil divers. Et encore beaucoup de choses. Bien d’autres.
Mais j’ai trop parlé, j’ai trop écrit. Je vous raconterai tout ça. Pendant une dédicace de l’ouvrage. J’ai été sollicité par des endroits sympas.
Bonne lecture.
Guillotière(s) Romain Blachier Editions LGO 10 euros à paraitre le mercredi 6 janvier en librairies