Nombreux, très nombreux sont les emplois dans le secteur culturel qui bénéficient d’aides de la puissance publique. Là aussi il peut y avoir des abus : combien d’institutions bénéficiant parfois de budgets confortables avec des directeurs forts bien rémunérés, prennent des contrats aidés en lieu et place de CDI et CDD classiques ? Bien sûr il arrive que des rigidités contraignent à ce type de dispositifs ou à l’emploi de stagiaires mais il faut reconnaître que des abus existent.
Mais généraliser serait oublier les contrats aidés sont une manne indispensable pour les compagnies et les lieux indépendants qui n’ont généralement pas le choix de faire autrement. Déjà asséchées par la baisse des subventions locales dues en partie aux baisses de dotations de l’Etat, moins soutenus que les institutions, les acteurs de la Culture émergente ont pourtant largement appris à se débrouiller de plus en plus seuls, sans moyens. Mais cette débrouille, cette phase de recherche de financements autres, que ce soit en diffusant davantage les spectacles, en répondant à des appels d’offres, en recherchant une plus grande variété de sources de financements, demande des ressources humaines. Développer l’autofinancement d’un lieu, d’une compagnie, d’un festival c’est très important. Mais cela passe, au moins au début, par un soutien au premier emploi, aux premiers emplois. Pour pouvoir ensuite pouvoir en créer d’autres,
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