Dimanche: Purée de rhume qui me cloue au lit et m’assomme. C’est pas grave, c’est dimanche mais c’est pas pour cela qu’il n’y a rien à faire pour moi. Et, comme je le disait dans un billet d’avant, il dure depuis le jeudi passé ce rhume, où j’ai du dire à Johanna, que non, j’étais trop stone pour aller au concert de Wyman Low. Etre sorti du sport plusieurs fois pas trop couvert. Et la fatigue de cette année qui retombe. Le sport qui rend enrhumé, je dois être un des rares à m’inventer ça.
Lundi: Rendez-vous en mode un peu zombie, quand je n’ai pas pu les annuler. Et puis le soir bilan de notre action municipales avec les militants de partis de la majorité. Enfin comme d’habitude, sans parler des partis qui n’existent que sur le papier, il y a surtout le PS. Qui se trouve quand même sous-représenté in fine par rapport aux autres quelque part niveau rapport élus/militants. Même si ne doutons pas que les élections font se lever des mystérieux d’organisations qu’on n’avait pas aperçues auparavant et qui nous jureront la main sur le coeur être militants et implantés.
Mardi: Très beau moment avec Comédies Tragique au Théàtre de l’Elysée, tant par l’interprétation du texte de Catherine Année par les jeunes pros issus d’Arts en Scène. Avec dans la finale, un bel hommage au théàtre indépendant qu’aurait adoré mon amie Lysiane Clément, comédienne à cheval sur ces questions.
Mercredi: Jadd Hilal est lui aussi auteur d’un premier livre. Et quinze jours après moi il vient lui aussi dédicacer son ouvrage à la MJC Jean Macé. Oasis cela est dénommé. J’en ai commencé la lecture. C’est bien écrit, ça rentrer dans des univers variés. C’est bien. Comme un bon vin naturel. On s’était rencontrés avec Jadd lorsqu’il avait acheté mon livre et qu’il m’avait invité à déjeuner. Un goût pour les lettres, la politique et du talent. Autre talent, autre copain, autre ouvrage, autre domaine, cette semaine est parue ce qui apparait pouvoir être une référence dans le domaine des réseaux sociaux : l’ouvrage de l’ami Christophe Ramel A la Conquête du Social Media. Je vais le dévorer avec délices, tant Christophe sait donner des idées utiles, loin des grands discours généralistes. Loin du bullshit.
Jeudi: La France aux couleurs de l’Espagne. Nuits Debout rêve à PODEMOS. Emmanuel Macron créé un petit Ciudadanos à la française avec En Marche. Je pourrais bien aimer Macron, son côté débloqueur, son intérêt réel et sa vraie compréhension des starts-ups pas si fréquente dans le monde politique malgré les affichages. Mais j’ai du mal. Le côté trop issu de la technocratie me bloque. Certaines pseudos couches de modernité aussi. Pourtant il y a des choses intéressantes. Et souvent un refus de la langue de bois. Mais il y a quelque chose qui ne va pas. Sans doute que ce Ministre rafraîchissant ressemble trop aux élites françaises traditionnelles. Et puis voir un ministre avoir poussé grâce à la gauche nier un clivage qui me semble structurel de notre vie politique me laisse un goût bizarre. Sans compter que, pour un mouvement qui prétend rassembler, son curseur de soutien se trouve beaucoup chez des dominants.
Vendredi: je suis interviewé sur Radio Brume, vieille radio étudiante qui me fascinait beaucoup plus jeune. J’y découvre, pour me parler de mon livre et de politique, une équipe sympathique et variée, et des éditos intelligents. Les radios indés ne sont pas mortes. Et pas seulement RCF. L’émission est à réécouter sur ce lien.
Samedi : Sorti du conseil national du PS et rentré à Lyon, je passe à #NuitDebout place Guichard. Peu de militants pros, dont je craignais le sectarisme. Beaucoup d’enthousiasme, d’envie de parler. De goût de croire qu’on est les « gens » en général mais c’est le propre de tout groupe d’humains. Pas mal d’étudiants. D’artistes. De progressisme. Une initiative sympa dont on ne sait pas si elle débouchera sur quelque chose (souvenons-nous de l’échec d’Occupy Wall Street) mais qui repose sur une base plutôt sympathique à la base.