Meynier-Millefert pousse Laurent Wauquiez au dérapage

Meynier-Millefert coupée par Wauquiez. Pour une fois Laurent Wauquiez avait plutôt eu une bonne idée : celle de soutenir les populations opprimées d’Irak, de Libye,  du Liban, l’Irak, la Syrie et de l’Égypte. En passant par différents chantiers de reconstruction des populations.

J’étais moi-même intervenu en séance à la Métropole de Lyon sur la solidarité sur ces sujets en soutien à une action de la Fondation Mérieux.

La délibération de la région, originellement destinée uniquement à l’aide aux minorités chrétiennes, s’est transformée sous l’impulsion de groupes de l’opposition en délibération de soutien plus large, incluant les kurdes, dont ceux qui ont combattu Daesh, les yezidis etc…

Tout le monde sauf sept voix ont donc voté cette délibération et la gauche a longuement remercié le Président de la Région.

Meynier-Millefert dénonce l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques

Seule voix discordante, celle du groupe de la République en Marche par la voix de Madame Meynier-Millefert.  Et s’est attiré une coupure furieuse de la part du Président de Région, touché là où cela fait mal.

Madame Meynier-Millefert, élue LREM, tout en soutenant la décision modifiée de la région, que Laurent Wauquiez de « tende des pièges […] de provoquer autour des questions religieuses […] comme lorsque vous installez une crèche géante dans le hall de notre hôtel de région […] ou en allant communier face caméras . » Brouhaha immédiat dans les travées : Marjolaine Meynier-Millefert réclamait alors le silence pour poursuivre son propos mais elle n’a pu finir. Laurent Wauquiez lui a interdit de finir.

Il est vrai qu’il est exaspérant, y compris pour moi qui suis engagé de longue date pour les chrétiens persécutés (mais pas seulement), que alors que les kurdes tombent sous les balles du régime islamo-conservateur turc, que des chrétiens sont pourchassés en Irak, que les premières victimes des attentats islamistes sont les musulmans, que Monsieur Wauquiez veuille lancer une polémique franco-française sur ces sujets. Si il faut saluer le geste de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, voté par presque toute l’assemblée, sachons aussi éviter d’instrumentaliser, comme le fait trop souvent le chef des conservateurs français, la question de la spiritualité.