Quelques points d’étapes sur l’affaire de la reprise du Croiseur, établissement culturel en grande difficulté financière et école de théâtre de fort bon niveau : comme vous le savez dans les épisodes précédents, ici ou sur mon blog, la direction de ce lieu est venue me chercher pour que je propose aux tribunaux une offre de reprise afin que l’activité reparte puis soit maintenu.
C’est en qualité d’individu (et non pas d’élu) qu’avec Julien Mathon j’ai déposé un projet, bien que disposant de peu de moyens. Merci d’ailleurs aux quelques uns qui ont prêté et/ou donné. Ils sont peu nombreux mais appréciables. Est venu se joindre à nous dans le projet la compagnie Desobliques, école et compagnie de danse, qui souhaite venir donner ses cours et ses spectacles dans le lieu et nous apporte aussi un apport financier important.
La tâche reste colossale : ce n’est pas la première fois que le lieu est en difficulté. Nous essayons de rassurer les collectivités, de négocier avec le propriétaire. La tâche est rude. Notre projet est de continuer le lieu en tant que scène de théâtre et école, de renforcer le rôle de la danse et d’ouvrir le Croiseur aux événements extérieurs, événementiels, culturels, artistiques etc…de toute sorte et d’y mener aussi une partie de bar alternatif dans un quartier qui en manque.
On est en négociations et on attend la décision du tribunal. Ce sera des dizaines d’heures de travail peut-être pour rien. Mais on essaye. Pour les salariés et pour le projet artistique. Pour un lieu neuf où l’on trouve de la vie et de l’art.
Pour ma part je n’ai rien à y gagner dans cette aventure que du travail et des ennuis en plus. Mais on y va et on accepte toute aide. Et on vous tiens au courant de l’échec ou de la réussite.