Mon activité au conseil de Métropole de ce jour

Je siégeai ce jour au conseil de Métropole du Grand Lyon en tant qu’élu. Je suis intervenu à plusieurs reprises sur des dossiers portant sur l’énergie et le numérique et j’ai refusé de voter la subvention à l’institut franco-chinois.

Intervention sur le schéma directeur des énergies

J”ai soutenu le plan et rappelé la trop grande importance du chauffage électrique en France, qui cause une dépense électrique majeure en temps de froid bien plus forte que dans le reste de l’Europe. J’ai souligné le rôle important de l’innovation , avec les smart grids, pour rationaliser notre production et notre consommation et diminuer nos besoins et le rôle des énergies vertes nécessaire dans la voiture électrique, si nous ne voulons pas qu’elle pollue aussi ainsi que la nécessité de progresser sur la question du stockage, pour booster notre production et consommation d’énergie verte.

Intervention sur le plan Fibre Grand Lyon

L’idée est de permettre à tous les grands lyonnais de pouvoir dans leurs initiatives, bénéficier du très haut débit. 

Intervention sur le self data

L’idée est de permettre, avec la Fondation Internet Nouvelle Génération, de sensibiliser les Grands Lyonnais, aux données qu’ils génèrent par exemple avec le projet Mesinfos.  Ceci alors que des fortunes gigantesques se forment.

Fournir des outils, sensibiliser, utiliser la data pour l’intérêt général, prévenir des dérives à la Black Miror, voila une démarche que nous voulons mener. 

Dossier de l’institut franco-chinois de Lyon

Comme l’année passée je fais partie des quelques conseillers de la Métropole de Lyon (et le seul de mon groupe !) à avoir refuser de voter le soutien de 35000 euros à l’institut franco chinois. Je suis pourtant un passionné de cultures asiatiques, je me suis rendu il y a quelques semaines dans ce grand pays, je suis présent à la plupart des manifestations sino lyonnaises et nous ouvrons une semaine de la culture chinoise à Lyon 7e que j’ouvrirais.

Mais la politique actuelle du gouvernement chinois en matière de données, de répression des ouighours, des artistes, son encerclement diplomatique de Taiwan et le contrôle du web me conduisent à cette décision.

Elu de la Guillotière, un territoire où de nombreux asiatiques ont trouvé refuge après avoir été pourchassés par des régimes autoritaires, j’assume pleinement cette décision qui s’inscrit aussi dans le respect de leurs histoires.