Tiens la « gauche radicale » a rétabli les procés politiques dans notre pays. Tiens quelques écrivains, quelques journalistes, une poignée de militants se la jouant dans la posture de supermarché « plus dur et pur que moi tu meurt » ont mené un procés politique à DSK. En l’absence de l’accusé mais avec un faux avocat isolé (qui s’en est visiblement sorti avec talent ) face à une foule de faux procureurs, salle louée et tout. Comme dans les régimes totalitaires quoi, on lui reprochait de ne pas être sur la même ligne politique que ceux qui montaient l’événement.
Au lieu de remporter une victoire via les urnes, devant les électeurs, devant le peuple que les instigateurs de ce procés politique prétendent représenter mais qui les boude, les résultats des urnes le montrent élection après élection, on dresse des procès. C’est assez amusant de voir certains des beaux esprits présents, très dans une posture purement intellectuelle, se parer au nom d’un peuple qui ne leur a rien demandé.
Tout cela s’est déroulé dans une ambiance, à croire Bruno Roger-Petit qui a assisté à l’événement, assez répugnante où par exemple Dominique Strauss-Kahn s’est vu reprocher d’avoir une belle femme ou de parler des langues étrangères.Très politique tout ça.
Cela rappelle bien des procès en cosmopolitisme ou pour déviances en URSS. La gauche radicale n’aime visiblement la démocratie que quand elle est sur sa ligne politique. Sinon c’est procès.