Ca y est la farce est finie. Cette équipe de France d’égos et de broc a sombré encore une fois, malgré le but de Malouda, premier goal depuis 24 ans d’une équipe de France dans un mondial hors du sol européen. Un petit point entre trois matchs…ridicule.
Au-delà des scores et des sombres tableaux de marque, c’est l’absence totale de manière sur le terrain mais surtout en-dehors. C’est les petits clans, parfois par affinités communautaires, parfois par snobisme (les joueurs des grands clubs/Les autres) parfois pour de sombres raisons personnelles.Pourtant on se souvient au moment du tirage au sort de la poule de coupe du monde que certains avaient crié au jackpot. Visiblement l’or s’est transformé en lourd plomb, quoi que les tentatives de récupération lamentables de Roselyne Bachelot aient tenté de faire croire pour masquer tant de choses. Quel gâchis et le football international français ne peut s’en prendre qu’à lui-même.
Il y a l’égo incroyables de Ribéry, qui avec son ami Anelka a beaucoup fait pour semer la zone. Il y Evra, qui n’a pas été à la hauteur d’un rôle de capitaine, alignant la paranoïa. Il y a ce côté fermé, cette indifférence complète vis à vis des supporters sauf quand on essaye de se les mettre dans la poche à la faveur d’un entrainement qu’on refuse infantilement. Il y a surtout une énorme dose de médiocrité humaine pour ne pas dire plus.
Et puis Domenech qui ne fut pas à la hauteur, sur la fin plus victime qu’autre chose, qui a cru qu’en laissant filer la barque et les joueurs, en acceptant les vétos émis par certains sur Benzema ou Nasri, tout pourrait continuer à rouler tranquillement, tout en prenant de temps à autre une décision un peu ubuesque. Tout cela mérite bien de parapher la pétition demandant aux bleus de reverser leurs grasses primes au foot amateur (ici pour signer).
Autour des bleus c’est depuis des années que le gang des anciens de 98 s’agite pour prendre le contrôle, aidé par un certain nombre de relais. Roland Courbis fait ainsi à longueur d’émissions le procès de la fédération, dont les dirigeants sont issus de ce foot amateur qu’il méprise tout en partant en apologie de Deschamps et de Blanc. Certes la FFF a fauté. En annonçant d’emblée , après l’avoir maintenu en 2006 après un Euro catastrophique, que Domenech partait quoi qu’il se passe, après le mondial, les dirigeants n’ont pas agit pour la cohérence et la discipline du groupe.
Mais un peu de nuance et un peu moins de récupérations ne seraient pas de trop dans un football français qui coule sous le poids des égos individualistes. Il y a du ménage à faire. Le virulent clan 98 sera-t-il à la hauteur?