Lyonnitude(s) : Les outils 2.0 de Jean-Jack Queyranne : du bon, du moins bon

Un site pas inintéressant mais un petit peu froid et manquant pour l’instant de contenu, une soirée sympathique, partant d’une bonne intention et rassembleuse et un twittchat raté, tel est le bilan de la soirée de lancement des outils de la campagne de Jean-Jack Queyranne qui se déroulait tout à l’heure à Raconte Moi la Terre.

Le site d’abord, une région d’avance, réalisé par l’agence la Netscouade, n’est pas référencé dans les moteurs de recherche pour l’instant. Ca va bien sûr changer un peu (ne serait-ce que via le lien mis sur ce blog ici-présent bien référencé (-; ) mais c’est pas très sérieux. Pour l’instant le site est un peu vide mais devrait se remplir normalement avec les contributions d’internautes. Tant mieux  car pour le moment la rubrique blogosphére est plus que creuse. Dommage quand on sait qu’une bonne campagne web se fait en réseau…De façon générale, même si Queyranne possède déjà un blog, les carnets virtuels sont un peu les grands absents du dispositif général. Et ceci dans un sens comme dans l’autre puisque si la partie est pauvre sur Une Région d’Avance, ni Saulignac ni Belkacem, pourtant tous deux en charge de la campagne ne mentionnent sur leurs blogs la soirée ou le site…Pas bien grave pour l’instant mais à améliorer. Vite. Ainsi que le travail d’influence d’ailleurs.

Pour en revenir au site, si la vidéo de campagne, pas désagréable et posant des questions intéressantes, est parfois un peu empruntée, celle du président de région présentant les objectifs de son site est sympathique. Sinon jolie esthétique quoi qu’un peu froide malgré des couleurs pastels agréables et une invitation au débat bien foutue et pleine de promesses intéressantes dans le dossier de presse. A voir, notamment concernant l’espace communautaire. A faire vivre surtout.

Le Twittchat, à mon avis une idée mal réalisée, fut un gros raté. Une apparition trop brève avant l’opération des équipes de Queyranne, empêchant un vrai enracinement, une absence de relai de l’événement, y compris local, hors des institutionnels (parti socialiste, autres grands élus) et un fonctionnement peu lisible ont mené à un échec. La demi-heure de retard dans le début de l’opération n’a pas aidé mais est loin d’expliquer tout. Le tag choisi pour la conversation qui a a changé à plusieurs reprises, le fait d’avoir quatre interlocuteurs, tous nouveaux sur le réseau  (le compte général de campagne, Jean-Jack Queyranne, Hervé Saulignac et Najat Vallaud-Belkacem-qui n’a pas pris part à l’opération finalement-) a amené à une faible fréquentation.

En dehors de membres de l’agence La Netscouade, prestataire de la campagne, de quelques collaborateurs qui avaient ouvert un compte pour l’occasion et cachèrent le vide, il n’y eu que très peu d’utilisateurs ( à peine une demi-douzaine, presque tous parisiens et/ou militants)  de twitter,  qui participèrent à l’événement. La chose passa tellement inaperçue que de nombreux journalistes présents ne remarquèrent même pas le twittchat. Coup de bol, les militants UMP, peu présent sur le réseaux, ne pensèrent pas à bordéliser l’opération, chose facile à faire. Ouf, ça aurait pu être le cas. Mauvais point en tout cas globalement pour le twittchat.

La soirée: Faire un événement autour du 2.0 est une chose encore assez rare en politique. L’idée de cette soirée conviviale dans un lieu qui ne l’est pas moins est une excellente initiative qui rassembla largement au-delà des réseaux de la gauche. Une reussite. Bon point.