L’image d’hier c’est celle-ci, celle d’une fête entre militants et amis du quartier et de la circonscription.
Oh elle ne limite pas l’ensemble de l’événement cette image bien sûr: les joies et les peines, l’espoir et l’ampleur de la tâche. Il y eu aussi les rencontres et les discussions de la soirée d’ensuite, autour des autres candidats de la gauche lyonnaise, à commencer par Thierry Braillard, furent un grand moment. L’annonce et l’apprentissage de l’élection de nombreuses connaissances voire de copains aux quatre coins de France également. Et puis l’espérance.
Mais cette image est la plus marquante. Celle de mon député sur le devant du bar de la Faute aux Ours évoquant un immense honneur que sa large élection et remerciant habitants et militants. Celle de la victoire de deux personnes que je connais depuis des années, Jean-Louis Touraine et sa suppléante Sarah Peillon. Depuis 1997 et ma première campagne pour le premier, depuis 2002 et avant qu’elle rentre au parti socialiste pour la seconde, nos parcours ont traversé les longues collines de l’existence.
Il y a quinze ans, lorsque mairie d’arrondissement, ville de Lyon, région, Etat, sénat, assemblée nationale, conseil général, Grand Lyon… étaient tous à droite nous n’aurions jamais imaginé cela. Avec des pointes frôlant les 80 % dans certains bureaux de vote du 7e, dont Gilbert Dru. Symbole de résistance des parents d’élèves à l’injustice dont fut, dont est victime Guilherme et sur lequel Jean-Louis s’est fortement investi et dont je parraine, avec le député, l’un des enfants.
Aujourd’hui par-delà le strict camp de la gauche, c’est l’ensemble des bureaux de vote du 7e qui a choisi de placer ses espoirs dans la dynamique de changement que veulent porter Jean-Louis et Sarah. Ce n’est pas que la victoire d’un camp mais aussi de nombreux lyonnais, loin d’être tous socialistes, qui pensent que Jean-Louis est l’homme qui peut faire le job.
Hier l’image, celle-ci était belle à la Faute aux Ours. Celle de militants des arrondissements de la 3e circonscription, fatigués mais heureux et fraternels, avec le sentiment du devoir accompli. A commencer par mon secrétaire de section Loic Graber, avec qui j’ai arpenté à de nombreuses reprises la circonscription.
Le travail commence.