Le PS est un peu morne certes mais est rassemblé. Les journalistes qui cherchent les failles comme chaque années y sont globalement sur leur faim et ce n’est pas la bonne et unitaire interview de Ségolène Royal ce matin dans Libération qui irait dans le sens inverse. Il est d’ailleurs dommage que le correspondant de Libération pour le PS ne parle que des histoires de couloirs dans son dernier livre.
De son côté, Martine Aubry a raffermi sa position, délicate il y a un an à l’ouverture des débats de l’université d »été précédente et la gauche est haute dans les sondages.
Une ombre plane pourtant sur La Rochelle (pour suivre les débats côté blogs ici ou la et sur le site du Parti Socialiste. Il y a aussi Libé qui fait un fil d’actu, celui-ci semblant exclusivement tourné vers Ségolène Royal) : Dominique Strauss-Kahn. Un sondage qui lui donne 18 points d’avance sur Sarkozy, un nom dans toutes les bouches…et rien pour l’instant, Dominique étant toujours lié à son mandat au FMI jusqu’en 2012.
L’attente est grande et nombre de gens de la société civile de tous secteurs et niveaux sociaux, à l’instar d’un important entrepreneur avec qui j’ai déjeuné à midi, sont prêts à suivre l’élan. En veux-t-il ? Une connaissance à moi qui l’a rencontré récemment à Washington l’a trouvé en pleine forme mais peu tourné vers l’hexagone. Veut-il ? Veut-il pas ? On verra mais il ne faut pas que le jeu dure trop longtemps. Surtout que, comme l’a dit Gérard Collomb ce matin, certains pourraient être tentés de jouer sur le calendrier pour l’éliminer de la cours. On sait les manoeuvres tentées par François Hollande pour cela.
Une chose est sûre: son absence serait une perte pour le parti socialiste et provoquerait sans doute des divisions dans un parti pour l’instant rassemblé. Même si je ne suis pas aussi catégorique que Gérard Collomb (qui n’a d’ailleurs pas abordé la question de son éventuelle candidature ce matin ) lorsqu’il affirme que 80 % du parti est derrière Strauss-Kahn. Pour l’instant, c’est attente dans la lourde incertitude.
DSK « s’impose par son absence »