Traditionnel grand entretien de rentrée au Progrès, sans doute bien plus politique que d’habitude, pour le Maire de Lyon.
Il est vrai que Gérard est en ce moment sur plusieurs fronts: Celui de Maire et de Président de la communauté Urbaine bien sûr, celui de porte-parole d’une association d’élus locaux en plein chantier de la réforme territorial et celui de social-démocrate peut-être candidat aux primaires socialistes.
Dans ce total des énergies humaines, l’annonce qui aura retenu l’attention et la une du journal aura été sa déclaration de candidature à prolonger son action de Maire en 2014. Rien de bien surprenant. Comme beaucoup de Maires avant lui, de droite comme de gauche, à l’exception peut-être de Raymond Barre, Collomb fait fusion avec sa ville et écrase, pour l’instant en tous cas, la scène politique locale, à gauche comme à droite.
Un sondage à paraitre prochainement montre d’ailleurs qu’il est localement le seul à avoir une vraie notoriété sur la ville et que ses éventuels successeurs, à quelques exceptions prés, restent peu connus et que le successeur de loin le plus en vue du Maire actuel n’est autre que lui-même.
La chose est peu surprenante face à une droite divisée en 7 ou 8 candidats différents et portée à répéter des mots d’ordres décalqués sur Paris et au sein d’une gauche locale qui compte nombre de personnalités un peu falotes. Bon signe pour le Maire ? Certes et tant mieux mais preuve parfois d’un niveau global du politique lyonnais pas toujours top à quelques notables exceptions prés. C’est aussi tout le paradoxe qu’il faudra gérer: Faire un troisième mandat mais en renouvelant fortement.
Reste que 2014 c’est pas demain et demandera sans doute dans les années qui viennent une orientation d’abord locale, loin de certaines polémiques nationales. Reste que la chose est une bonne nouvelle pour tous ceux qui estiment que notre ville est entre de bonnes mains.