C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris l’annulation de l’élection de Corinne Nassariguin, députée des français d’amérique du nord, qui, comme d’autres à commencer en son temps par l’UMP Georges Fenech, a été sanctionnée par la complexité de la loi électorale, tout comme Antoine Treuille et Emile Servan-Schreiber, candidats (divers droite). Corinne avait ouvert deux comptes pour sa campagne, tous deux contrôlés et enregistrés dument auprès des autorités.Il ne fallait techniquement en ouvrir qu’un.
Je ne connaissait pas personnellement Corinne mais j’avais trouvé qu’elle renouvelait, comme d’autres sur ce mandat, la figure tutélaire du député, avec ses talents oratoires et ses interventions de conviction pendant le débat du mariage pour tous. Issue de la Réunion, résidente américaine, ayant une vie avant la politique, jeune et dynamique, victorieuse du pénible Lefebvre, répondant facilement aux interrogations des internautes sur les réseaux sociaux, qu’on disait favori, elle va beaucoup manquer à l’assemblée nationale.
Je suis triste aussi et surtout pour Nelly Morisot, mon amie, qui l’a rejoint après sa campagne et qui fut son assistante dévouée et enthousiaste dans les premiers mois de ce mandat et qui s’est investie à fond dans sa mission, quittant également sa Haute-Savoie de cœur pour venir à Paris aux côtés de Corinne apporter toute la palette de son talent. Elle saura, j’en suis sûr, apporter ses immenses compétences ailleurs. Mais c’est un engagement auprès d’une femme estimable qui s’interrompt pour l’instant et mes pensées se tournent en ces heures vers sa tristesse.
Pour finir sur une note positive, au vu des qualités de Corinne, nulle doute que nous en entendrons de nouveau parler dans ces prochaine années. Tant mieux.