Sexe et argent: A Lyon comme ailleurs le sport collectif est parfois discriminant | romainblachier.fr

Le villeurbanne handball association qui monte en seconde division, l’asul qui le fera ou pas tout à l’heure (j’en serais) pour un billet vers l’élite du volley, le lyon hockey club qui finalement échoue à deux pas de la ligue Magnus, le LOU rugby, mes chouchous, promis à la promotion et finissent dans un ventre aussi mou que celui d’un amateur trop régulier de liquides maltés. Et puis l’OL masculine qui luttera face au PSG (j’en serais aussi) pour rester européenne en ces temps de dollars qataris. L’haletant des fins de championnats sportifs.

Et puis les filles de l’OL, ah les filles de l’OL, qui sont en finale de la coupe d’Europe des Clubs champions dont elles sont détentrices. Qui sont, une fois encore, championnes de France. Qui vont sans doute se retrouver en finale de coupe de France face aux filles de…Saint-Etienne.

Ah ces filles, si elles étaient garçons, on en parlerait cinquante fois plus. Egalité anecdotique vis à vis du harcèlement de rue? Des inégalités salariales? Des violences? Des salauds qui fabriquent des fermes de bébés que croient, face aux sociaux-démocrates, récupérer sans pudeur certains réacs de droite comme de gauche? Peut-être. Sans doute. Mais voilà encore une différence en défaveur des femmes.

Qui n’est pas réglée, quoi qu’on en dise, par un quota de notables au féminin dans les grands ensembles de notables au masculin, même si cela contribue au confort de certaines. Le féminin et le sport entre autres ont un si long chemin à faire. Et ce ne sont pas les propos de Bernard Lacombe, pourtant membre d’un club apportant pourtant une attention soutenue à ses féminine qui me ferait dire le contraire.

Quittons le genre et revenons au social. Nombre de clubs ont des partenariats qui leurs permettent de vivre.Comme elle, nombre d’entreprises, y compris la CNR où je travaille, soutiennent aujourd’hui le sport collectif à Lyon. Il n’est pourtant pas possible à tous de se multiplier dans les partenariats. Et les clubs cherchent alors des financements.

Qualifié sportivement le VHA cherche aujourd’hui des sous pour rentrer en seconde division de handball. Et lance une souscription. L’argent, comme le sexe, est en sport un plafond de verre.