Il fait plutôt beau ce matin, l’atmosphère est calme devant le bureau et j’ai la patate.En plus c’est aujourd’hui la Saint-Romain et bien que protestant donc ne reconnaissant pas les Saints, je suis quand même content de voir tous ces mails et textos de bonne fête.A propos de protestant, j’ai mis de la christian country sur l’ordi pour me détendre, de la vraie comme de la fort marrante parodie qui se moque des dérives de certains artistes qui confondent Jésus, flingues et chauvinisme US étriqué.
J’ai mes périodes musicales:Hier c’était plus fado (écoutez ça c’est de la beauté à l’état pur).Et j’ai envie de vous parler d’un lieu que j’aime beaucoup: Le Château d’If.Et puis c’est l’occasion de d’adresser toutes mes condoléances à Robert qui a perdu un être cher hier soir.
Robert et Evelyne Badoux, beaux-parents de mon pote Eddy Acacia, sont deux figures du quartier.Gerlandais de l’extrémité des orteils jusqu’en haut des cheveux, ils tiennent un de ces lieux qui sont l’âme d’un quartier aux racines populaires et tourné vers l’avenir.
Sis au 127 rue de Gerland, le Château d’If est un bar, un restaurant, un lieu de vie, de fêtes et d’amitié.
Il y a du casanis dans les verres et du rire dans les gorges, des quantités généreuses dans l »assiette et de la gouaille sur les lévres.
A l’inverse de certains clients,l’addition n’est pas chargée puisque les repas complets oscillent entre 10,80 et 14,50 euros du lundi au samedi pour une qualité et une quantité qui est la fierté du patron, qui officie ici depuis 1963.
Le soir le lieu est fermé mais s’ouvre aux groupes de copains.Une belle terrasse intérieure nous permet, l’été de faire la fête ou de refaire le monde autour d’un verre jusqu’à trés tard le soir (je dirais même jusqu’à tot dans la matinée) sous les étoiles.
Un must pour tous les amoureux de Gerland, de bonne humeur et de bonne chére.