Restaurants | romainblachier.fr

Pas facile de choisir un bon restau. Il y a le bouche à oreille, les guides, les sites et applications (Yelp, Tumbup…)mais il y aussi le bon sens tout simplement. Heureusement, les bons restaurants sont bien plus fréquents que les mauvais.

Voici quelques conseils pour ne pas vous perdre.

1-La longueur de la carte. Vingt plats, vingt desserts au menu ce n’est juste pas crédible. En réalité ce restaurant fait dans la cuisine sous vide ou surgelée. La plupart des restaurateurs ne peuvent stocker de quoi composer tant de plats frais. Préférer ceux avec une carte condensée.

2-La cohérence de la carte. Un restaurateur qui vous propose des plats issus de différentes cuisines ok, on est dans un monde de plus en plus petit. Mais gaffe à celui qui se prétend apte à vous faire tout autant une paella que des pizzas ou du kuku (Spécialité de l’Azerbadjian à base de légumes et d’oeufs battus). A moins que le patron fasse dans la world-fusion, tout cela ne laisse pas augurer d’une cuisine de qualité.

3-Les produits hors saisons. Sur un plan gustatif et environnemental ce n’est jamais très bon signe. Méfiance si vous trouvez un restaurant qui fait dans la tarte à l’abricot l’hiver ou un gratin de courges ou du rouget au four l’été.

4-Le non-respect de l’affichage des prix. Cela est souvent un manque de rigueur et de sérieux qui peut aussi recouvrir une part d’arnaque. On doit pouvoir consulter la carte des plats du jour et les menus depuis l’extérieur ainsi que les prix d’au moins 5 boissons. Théoriquement il doit aussi préciser si les boissons sont comprises ou pas, mais l’usage des menus vins inclus se fait bien plus rare qu’au moment où la législation en ce sens a été prise donc cela ne constitue plus un critére de sérieux solide.

5-L’originalité. Bien évidemment on peut se régaler, et je ne m’en prive pas, d’une excellente entrecôte frite maison. Mais plus la carte comportera à côté de plats sortant un peu du classique, plus vous aurez de chances d’être dans un établissement où le chef sera un vrai cuistot et non juste un réchauffeur de plats standards.

6-Les prix trop bas. Tenir un établissement, embaucher du personnel, tout cela a un coût. Une salade de crabe à 5 euros, c’est l’assurance d’une plongée dans le Surimi. Ce filet de saumon sauvage du Canada à 9 euros l’assiette doit plutôt être un exemplaire d’un élevage bas de gamme. Attention aux trop bonnes affaires, elles existent, mais ne sont pas si fréquentes et il faut les connaitre.

(photo NguyenDai)

Edit: Billet repris en une de Le Post