Agir pour l'environnement à Lyon – Romain BlachierRomain Blachier

A Lyon comme dans le reste de l’Europe, l’environnement est une affaire locale, globale, collective comme individuelle.

Temps beau sur la ville. Et temps à particules comme dans les grandes villes de France et du reste de la partie occidentale de l’Europe  ensoleillée.

Du coup sur décision de Gérard Collomb et des organismes concernés, les TCL tout le temps, Velov et BlueLy sont gratuits une heure. N’ayant pas de voiture, j’utilise le premier chaque jour, le second de plus en plus pour aller et rentrer du travail et tenter de faire un peu d’exercices, le troisième je m’y suis abonné cette semaine. Très agréable mais une habitude à prendre pour faire les créneaux, habitude qui va demander beaucoup d’entrainement au dyspraxique que je suis.

En quelques années la part de la voiture dans le Grand Lyon est devenue minoritaire et les transports en communs, notamment en tram ou métro se sont étendus comme par exemple sur Oullins, Décines ou Feyzin. Et l’affaire devrait continuer si Gérard Collomb retrouve la confiance des lyonnais et une majorité au Grand Lyon. Et puis des Velov électriques. Et une densification du service du métro. Des transports plus tard le week-end avec par exemple le métro ouvert jusqu’à deux heures du matin. Et un projet de nouvelle ligne dans l’ouest de Lyon et le 5e arrondissement, où ça manque.

Et puis il y a le pacte chlorophylle, entre nouvelles installations au Parc Sergent Blandan dans le 7e, plusieurs milliers d’arbres nouveaux plantés dans la ville, de nouvelles installations dans le 8e, une coulée verte dans le 9e et des jardins partagés supplémentaires pour l’agriculture en ville ou la végétalisation des places François Mitterrand, Bayard et Denuzière dans le second.

En matière de nature d’ailleurs, les particules de ces jours nous rappellent une réalité simple: les communes et communautés de communes prennent leur part de responsabilité mais il faudrait aussi que l’Etat et l’Europe s’en mêlent. Et il y a bien sûr la part de responsabilité des individus.

Une de mes amies résidant dans l’avenue Berthelot  et qui prend sa voiture y compris pour aller place Jean Macé (à quelques pas de chez elle et à une station de tram si elle ne veut pas marcher)  tempêtait hier sur les gens qui n’utilisent pas les transports en commun. Je voyais aussi sur twitter les mêmes qui demandaient des mesures fortes et tempêter sur la pollution crier ensuite contre la circulation alternée décidée par l’Etat dans la région parisienne. Ou encore moins de pollution mais plus de viande non pas traditionnelle mais issue du productivisme.  Tiens cela me fait penser que nous proposons d’augmenter la part du local et du bio dans les cantines et que nous proposons, pour les élèves qui le souhaitent, des repas sans matières carnées. Les mêmes qui demandent à ce que les transports en communs soient gratuits mais sans augmenter taxes des particuliers, taxes sur les entreprises, dette des collectivités… Ceci dit si l’être humain, moi inclus, n’était pas parfois contradictoire, il ne serait pas humain.

Mais il ne faut pas mettre tout sur le dos de certains particuliers. Ceux qui le font se trompent. J’ai vu un politique écolo expliquer hier que la pollution était due au fait que les gens se chauffaient au bois. On me permettra d’être sceptique sur le fait que les beaux jours ramèneraient davantage de personnes qui pollueraient…en se chauffant davantage. A l’inverse ceux qui expliquent que tout vient d’Allemagne ont en partie tort: les allemands sont certes usagers d’un charbon qui pollue au-delà de leurs frontières mais ils brûlent désormais surtout de la lignite. Reste une Europe timide sur le sujet, dans sa majorité actuelle.

Et puis il y a bien sûr l’Etat et le gouvernement qui devraient être plus à la hauteur. Très concentrés sur la question de la seule région parisienne comme trop souvent. Pas capables d’avoir une fiscalité un peu plus intelligente et dissuasive sur le diesel, qui est une infection dans les agglomérations.

Les villes font l’effort mais, on l’a vu, il faut que tout le monde s’y mette. Pour un environnement plus vivable.

photo créative commons

Agir pour l'environnement à Lyon – Romain BlachierRomain Blachier

A Lyon comme dans le reste de l’Europe, l’environnement est une affaire locale, globale, collective comme individuelle.

Temps beau sur la ville. Et temps à particules comme dans les grandes villes de France et du reste de la partie occidentale de l’Europe  ensoleillée.

Du coup sur décision de Gérard Collomb et des organismes concernés, les TCL tout le temps, Velov et BlueLy sont gratuits une heure. N’ayant pas de voiture, j’utilise le premier chaque jour, le second de plus en plus pour aller et rentrer du travail et tenter de faire un peu d’exercices, le troisième je m’y suis abonné cette semaine. Très agréable mais une habitude à prendre pour faire les créneaux, habitude qui va demander beaucoup d’entrainement au dyspraxique que je suis.

En quelques années la part de la voiture dans le Grand Lyon est devenue minoritaire et les transports en communs, notamment en tram ou métro se sont étendus comme par exemple sur Oullins, Décines ou Feyzin. Et l’affaire devrait continuer si Gérard Collomb retrouve la confiance des lyonnais et une majorité au Grand Lyon. Et puis des Velov électriques. Et une densification du service du métro. Des transports plus tard le week-end avec par exemple le métro ouvert jusqu’à deux heures du matin. Et un projet de nouvelle ligne dans l’ouest de Lyon et le 5e arrondissement, où ça manque.

Et puis il y a le pacte chlorophylle, entre nouvelles installations au Parc Sergent Blandan dans le 7e, plusieurs milliers d’arbres nouveaux plantés dans la ville, de nouvelles installations dans le 8e, une coulée verte dans le 9e et des jardins partagés supplémentaires pour l’agriculture en ville ou la végétalisation des places François Mitterrand, Bayard et Denuzière dans le second.

En matière de nature d’ailleurs, les particules de ces jours nous rappellent une réalité simple: les communes et communautés de communes prennent leur part de responsabilité mais il faudrait aussi que l’Etat et l’Europe s’en mêlent. Et il y a bien sûr la part de responsabilité des individus.

Une de mes amies résidant dans l’avenue Berthelot  et qui prend sa voiture y compris pour aller place Jean Macé (à quelques pas de chez elle et à une station de tram si elle ne veut pas marcher)  tempêtait hier sur les gens qui n’utilisent pas les transports en commun. Je voyais aussi sur twitter les mêmes qui demandaient des mesures fortes et tempêter sur la pollution crier ensuite contre la circulation alternée décidée par l’Etat dans la région parisienne. Ou encore moins de pollution mais plus de viande non pas traditionnelle mais issue du productivisme.  Tiens cela me fait penser que nous proposons d’augmenter la part du local et du bio dans les cantines et que nous proposons, pour les élèves qui le souhaitent, des repas sans matières carnées. Les mêmes qui demandent à ce que les transports en communs soient gratuits mais sans augmenter taxes des particuliers, taxes sur les entreprises, dette des collectivités… Ceci dit si l’être humain, moi inclus, n’était pas parfois contradictoire, il ne serait pas humain.

Mais il ne faut pas mettre tout sur le dos de certains particuliers. Ceux qui le font se trompent. J’ai vu un politique écolo expliquer hier que la pollution était due au fait que les gens se chauffaient au bois. On me permettra d’être sceptique sur le fait que les beaux jours ramèneraient davantage de personnes qui pollueraient…en se chauffant davantage. A l’inverse ceux qui expliquent que tout vient d’Allemagne ont en partie tort: les allemands sont certes usagers d’un charbon qui pollue au-delà de leurs frontières mais ils brûlent désormais surtout de la lignite. Reste une Europe timide sur le sujet, dans sa majorité actuelle.

Et puis il y a bien sûr l’Etat et le gouvernement qui devraient être plus à la hauteur. Très concentrés sur la question de la seule région parisienne comme trop souvent. Pas capables d’avoir une fiscalité un peu plus intelligente et dissuasive sur le diesel, qui est une infection dans les agglomérations.

Les villes font l’effort mais, on l’a vu, il faut que tout le monde s’y mette. Pour un environnement plus vivable.

photo créative commons