Généralement je ne met plus chaque semaine mes chroniques sur l’antenne de RCF sur mon blog . Elle sont écoutables sur le site de la radio sur ma page dédiée Mais cette chronique évoquant pas mal de monde et voulant faire découvrir des médias nouveaux, je me suis dit qu’un ou deux liens vers les contenus et acteurs ne pourraient pas faire de mal à leur référencement et permettre à l’auditeur de les trouver plus facilement. Le podcast de ma chronique est ci-dessous, le texte (comme d’habitude un peu différent de sa version parlée) sous le podcast.
Bonne écoute
Huitième Etage, Sottises Mag, le Journal de l’Eco, Monsieur Simon, 4 titres, 4 titres récents dans notre région
4 titres qui possédent tous leur fraicheur, leur envie d’avancer. Qui ont chacun leurs sujets. Mais surtout 4 titres qui développent aussi un rapport au web différent chacun. Le journalisme sur le net permet une plus grande autonomie de publication, des coûts de production moins élevés. Mais posséde aussi ses propres contraintes en matière d’édition et ses propres nécessité de compétence en matière technique et intellectuelle. Curieusement le journalisme en ligne, est, aprés 20 ans d’internet de masse, encore souvent considéré comme moins noble que le papier par certains. Les préjugés ont décidément la vie dure chez les conservateurs.
Commençons par le moins lyonnais d’entre eux, le journal de l’éco. Ce magazine en ligne national, qui est originaire d’Auvergne au départ, est consacré comme son nom l’indique aux questions économique. Le journal de l’éco est un pure player. Un pure player, on le rappelle, veut dire que son support se situe uniquement sur le web. Ce journal en ligne développe depuis peu des contenus lyonnais et une implication dans le tissu économique de la métropole de lyon. Il souhaite développer une information économique de proximité 100% sur le web.
Un pure player, c’est aussi ce qu’est le magazine en ligne 8e étage basé à Lyon. Ils ont bouclé avec talent un crowfunding sur la plate-forme ulule. L’équipe de 16 personnes est souvent composée de lyonnais mais comporte aussi des correspondants basé à l’étranger. Dirigée par Maxime Lelong, que nous sommes nombreux à connaitre dans notre bonne cité, 8e étage dispose d’ une vaste ambition :différencier l’information de l’actualité. Le panel des sujets développés est grand et les formes d’expression empruntées pour restituer l’info également: que ce soit le podcast, le photoreportage ou le texte. Mais surtout le magazine veut réhabiliter ce qui est en effet l’une des formes qui marchent sur le web: les articles en format long, qui vont en profondeur. Sur 8e étage peut voir des photoreportages sur la syrie avant la guerre civile, un papier scandale d’appartements à prix cassés à Rome ou un autre sur les transexuels en Inde. On voit que le monde n’a pas de frontières des hauteurs du 8e étage.
Troisième pure player, plus thématique, c’est Monsieur Simon, monté par une autre célébrité du monde des médias lyonnais, Antoine Allegre. Ce nouveau site d’informations en ligne aux envies nationales dévoilera ses premiers sujets dans une semaine, le 16 février. Il a l’ambition d’être une boîte à outils pour parents connectés et concernés. Et répondra à cette question : que peut-on faire avec ses enfants sans négliger le fun parental. Elle est animée donc par l’homme-orchestre Antoine Allegre. Un homme-orchestre aidé dans sa démarche par les anges gardiens lyonnais Coline jouan, Manoz, Sylvain de Campou. Monsieur Simon envisage la parentalité sous un aspect plus sympathique que ce que l’on peut trouver d’habitude, avec la possibilité pour le parent de vivre des loisirs avec son enfant et non guidé par son enfant.
Le dernier est Sottises Magazine. de mon amie Sarah Fouassier à qui j’adresse ici mes salutations. Sarah Fouassier qui est une agréable compagne de soirée, de vies diverses et d’art. Sottises Magazine est un journal qui aborde à chaque fois un théme culturel dans ses différents aspects. On parle cochons sous ses aspects plus divers, espaces public ou culte de celle que les catholiques nomment la Vierge Marie.Des lieux, des personnalités, des identités artistiques, des sujets d’information, de l’humour, beaucoup de photos, de belles lignes et des pages illustrées pour diversifier la perspective lyonnaise. Mais Sottises, si il est sur internet, avec son site et son blog, ses comptes de réseaux sociaux, a décidé, lui, d’être aussi et surtout présent dans ce support qu’on était en train d’oublier dans cette chronique : le papier. Il est sur l’écran. Mais aussi en librairie. Ou en bar. Parce qu’il n’y a pas que les écrans pour lire et regarder la vie et l’art dans l’existence.
Je vous remercie