Je suis passé à Nuit Debout Lyon ( on dit #nuitdeboutlyon sur les réseaux sociaux) à plusieurs reprises. Humer l’air. Ecouter les débats. Croiser des têtes de ma connaissance. Rencontrer de nouveaux visages. Entendre. Voir. Qui. Quoi. Comment.
Les sociologies des présents sur la Place Guichard oscillent entre le salarié précarisé privé d’emploi et les classes moyennes intellectuelles. On croise beaucoup d’étudiants et de personnes travaillant dans le social, la culture ou l’enseignement. La moyenne d’âge est plutôt basse. On y est de Lyon intramuros et de Villeurbanne. Plutôt que d’Ecully ou de Dardilly. Ou plutôt que de Vénissieux ou de Saint-Fons. Et l’assemblée est très blanche.
Bien sûr à ces titres les présents ne représentent pas entièrement, loin de là, la diversité de notre ville et de notre pays. A quelques centaines ou quelques milliers dans une Métropole vaste comme la notre ce serait difficile.
Mais, quand même, on est ici dans l’anti-modèle traditionnel lyonnais. Où seuls quelques individus bien élevés et aisés prennent la parole.
Ok n’est pas à prendre au pied de la lettre à Nuit Debout Lyon. A chacun de décider ce qu’il veut en faire. Mais les présent ont le grand mérite de se rassembler et de débattre.