Beaucoup de constats et de questions après ces régionales. En voici 5.
Un vote contrasté entre villes et campagne
Lyon mais aussi Saint-Etienne, Grenoble, Clermont et bien d’autres, la grande majorité des villes ont voté pour Jean-Jack Queyranne. Les voix qui se sont portées sur le candidat de la droite concernent davantage la ruralité et le périurbain. Même si il y a des exceptions, même si des territoires à dominante rurale comme la Drôme ou l’Ardèche ont exprimé leur soutien au sortant. Et même si une ville importante comme Annecy a mis en tête son challenger.
Reste qu’il y a une fracture territoriale entre des centres urbains dynamiques et une ruralité et une semi-ruralité qui votent beaucoup bleu et bleu marine. Et ceci que ces territoires soient aisés ou au contraire déshérités. N’en déplaisent à certains analystes, la très à droite Chamalières est bien plus aisée que par exemple Saint-Fons ou Vénissieux.
Pourtant ce sont beaucoup les zones rurales et semi-rurales qui demandent, à travers les aides à l’agriculture, les services publiques et les transports, le plus de contributions à la solidarité européenne et nationale. Cette fermeture politique doit poser question. Ceci alors que, des fromagers de Haute-Savoie jusqu’à distillateurs de verveine du Velay, nombreux sont nos ruraux et semi-ruraux à produire pour notre plus grande fierté des spécialités mondialement reconnues. Cette dichotomie centre urbains/ruralité se retrouvera-t-elle dans la gestion de la région ?