Emmanuel Macron a voulu rassurer une partie de l’électorat en évoquant le CETA, l’Accord économique et commercial global (AEGC) ou Comprehensive Economic and Trade Agreement ce traité de libre échange entre le Canada et l’Europe ce 1er mai 2017 dans son meeting de Paris. Où le CETA, était, c’est pour l’instant passé inaperçu, au programme.
Emmanuel Macron souhaite un examen et un réexamen du CETA
Si le candidat d’En Marche s’est déclaré, et c’est au coeur de son projet, favorable aux échanges économiques, il a aussi évoqué comprendre ceux qui s’inquiètent d’un traité qui est en train d’être rédigé avec peu de transparence.
Un CETA qui comporte des avantages certains en matière de possibilités des entreprises européennes au Canada. Mais aussi des menaces possibles en matière de justice privée, où les gouvernements seraient empêchés d’agir pour protéger les populations face aux multinationales.
« j’entends les doutes et les incertitudes », donc « je nommerai une commission d’experts, de scientifiques irréprochables, dénués de tout lien avec les lobbies, comme les industriels, pour dire ce qu’il en est exactement des conséquences environnementales, sur la santé, de cet accord ».
Cet accord « a été conçu à l’écart du processus démocratique », a concédé M. Macron, qui recevra « dans les trois mois » suivant son élection la commission, en « tirera toutes les conclusions » et les portera « pour faire modifier ce texte » afin « que la vérité scientifique puisse être défendue ».
Du coup Emmanuel Macron souhaite un audit transparent du CETA, pendant plusieurs mois. Pour ensuite pouvoir proposer et imposer des changements dans ce traité plus respectueux de la démocratie, des normes sociales et environnementales. Et ne pas faire de chèque en blanc à une certaine oligarchie..