Le MODEM du Rhône présentera des candidats estampillés officiellement dans neuf cantons du Rhône, pour l’instant, tous concentrés sur Lyon et Villeurbanne.Ceux-ci ont signé une charte évoquant l’indépendance et, ce qui n’est pas un luxe quand on voit le conseil municipal lyonnais et les arrondissements où le parti est éclaté en 4 groupes, l’obligation de siéger au sein du même regroupement à l’assemblée en cas d’élection. Rien de bien surprenant si on en restait là mais…
Un traitement différencié des élus sortants: Il est à noter qu’existent déjà quelques élus se réclamant plus ou moins du MODEM à l’assemblée départementale. L’un, Thomas Rudigoz, siége dans le groupe Radicaux, Ecologistes et Démocrates, de gauche, d’autres siégent dans le groupe de droite centristes et démocrates, notamment Jean-Luc Da Passano et Michel Mercier.Aucun des trois n’est passé par les instances du parti de Bayrou pour obtenir une quelconque investiture.
Si le premier se verra opposer un adversaire désigné par le MODEM du Rhône, les deux autres n’auront pas ce probléme puisque la même fédération a fait deux poids deux mesures en ne présentant pas de candidats contre eux. Pourtant Mercier est Ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, officiellement peu en odeur de sainteté à la fédération et a claqué la porte du parti de Bayrou dont il fut l’un des dirigeants.
Des candidats soutenus penchant vers la majorité départementale de droite Par ailleurs, au-delà le Lyon et de Villeurbanne, existent des candidats soutenus par le MODEM mais qui se présentent sous d’autres étiquettes. Là encore il semble que l’orientation qu’ils se donnent va bien plus à droite qu’à gauche. Habib Darwiche, membre du MODEM mais démissionnaire des instances, se présente sous l’étiquette « Centriste et Démocrate ». En cas de victoire, il siégera dans le groupe du même nom donc au sein de l’actuelle majorité (et peut-être future minorité) de droite.