1 Emmanuel Macron serait le candidat de la finance, de l’oligarchie financière et des lobbys
Emmanuel Macron a très bien gagné sa vie dans l’entreprise. Plus précisément au sein de la banque Rotschild. Il a décidé d’en démissionner et de perdre énormément de revenu pour servir son pays. Sa bonne connaissance du milieu bancaire est un atout justement pour apprendre à réguler la finance folle. L’ancien Ministre des finances ne s’est pas fait que des amis chez les banquiers en permettant la mobilité bancaire avec sa loi.
Par ailleurs Emmanuel Macron est favorable à la taxation des transactions financières, favorable au sein de l’Union Européenne à une harmonisation de la fiscalité pour l’impôt sur les sociétés et pour la fiscalité des personnes afin d’éviter le dumping fiscal et social. Il souhaite la suppression des conventions bilatérales des Etats Européens avec tous les paradis fiscaux et la disparition de ceux-ci à l’intérieur de l’Union. Il souhaite aussi que les géants du numérique soient soumises à davantage d’obligations fiscales.
2 Emmanuel Macron veut la précarité pour tous
Au contraire le candidat souhaite permettre aux indépendants de bénéficier aussi du droit au chômage. Et permettre aux salariés de démissionner si ils le souhaitent, tout en conservant leurs droits. Il veut aussi permettre un vrai droit à la formation pour les chômeurs afin qu’ils puissent apprendre un autre emploi si ils n’en trouvent pas dans leur branche.
3 Emmanuel Macron n’aide que les patrons et les salariés aisés
Au contraire, le candidat veut permettre, avec son système de retraite à points, de tenir compte de la situation des métiers les plus pénibles. Du coup les travailleurs exposés à de la pénibilité partiraient plus tôt que les cadres et professions intellectuelles. De même la suppression des cotisations salariales permettraient à chaque salarié au SMIC de toucher l’équivalent d’un 13e mois de salaire par an. Ensuite dans la ruralité, c’est le doublement des maisons de santé qui permettent aux plus démunis de trouver un endroit où se soigner et aux déserts médicaux de disparaître.
4 Emmanuel Macron c’est François Hollande en plus jeune
Emmanuel Macron a démissionné du gouvernement ,estimant qu’il n’avait pas la possibilité de mener la politique qu’il souhaitait. Il a pris à de nombreuses reprises, tout en lui conservant son respect, ses distances avec un certain immobilisme du mandat finissant. Ses propositions sont bien différentes de celles du Président sortant en 2012 et de la pratique qui en faite aujourd’hui.
5 Emmanuel Macron ne propose rien sur la Culture et veut supprimer le statut d’intermittent
Emmanuel Macron défend le statut d’intermittent du spectacle. Il veut même l’améliorer en réformant par exemple le statut des intermittentes enceintes. Ou en permettant la transformation de l’abus des permittents en cdi. Il propose aussi que les géants du numérique cofinancent un chèque culture pour chaque jeune de 18 ans, un Erasmus de la Culture et renforcer l’apprentissage des disciplines artistiques.
6 Emmanuel Macron ne s’intéresse pas à l’environnement et veut favoriser les lobbys de l’agroalimentaire
Le candidat est favorable à l’arrêt des pesticides. Il veut fermer la totalité des centrales à charbon présentes dans notre pays couplées à des mesures d’accompagnement et de reconversion de l’emploi local. Il est favorable à l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste, à réduire de 50% la part du nucléaire dans le mix énergétique français. 5 milliards d’euros d’investissements seront consacrés sur le quinquennat à l’accompagnement des transitions agricoles pour aider les paysans à aller vers plus de bio. Son objectif est aussi d’avoir d’ici 5 ans dans les cantines scolaires 50% de produits issus de l’agriculture biologique et /ou issus des circuits courts.Et un plan d’investissement dans les énergies renouvelables verra le jour.
7 Emmanuel Macron est le candidat des médias
Dans toutes les campagnes présidentielles, il y a d’une part un travail de récit de l’information par les journalistes, d’autre part de prise de position par les chroniqueurs. Si certains ont pu prendre position pour Emmanuel Macron, d’autres au contraire à droite (Le Figaro et bien d’autres) comme à gauche (l’Humanité et là aussi bien d’autres) ont soutenu ses concurrents. Pire: de grandes chaines de télévision soulignent les difficultés du candidat quand il en rencontre mais effacent les sifflets et huées lorsqu’ils concernent sa concurrente d’extrême-droite.