Certes la question d’un référundum d’indépendance pour notre Métropole Lyonnaise posée comme cela est amusante et n’est pas d’actualité. Depuis la signature de la charte Sapaudine au 14e siècle, plus personne ne conteste : Lyon est solidement part de la France, d’abord de son Royaume puis ensuite de sa République.
Certes quelques fantaisistes dans les années 70 avaient pris prétexte d’organiser une demande d’indépendance de l’Ile Barbe pour se réunir et vider quelques godets. Ils s’étaient même répartis quelques postes gouvernementaux : la Culture, le Sport, l’Intérieur. Enfin ils passaient surtout leur temps dans des banquets le nez dans des verres généreusement remplis. Après tout il y avait une logique historique. C’est en partie une taxe sur le vin qui avait amené des conflits dont avait profité le roi de France pour prendre le contrôle de la ville avec l’assentiment de vastes secteurs de Lyon.
Qu’apporte Lyon à son environnement immédiat ?
Plus sérieuse est l’étude menée par Laurent Davezies sur la Métropole de Lyon qui rendue publique ces jours. Une étude sur l’apport de Lyon à la France et à son environnement immédiat. A ce que la Métropole donne et reçoit. Est-ce que Lyon bénéficie à la France ou est-ce l’inverse ? Est-ce que l’on assiste à une confiscation des richesses par les métropoles ? Est-ce que les périphéries, si chères à Christophe Guilluy sont les plus perdantes ? Est-ce qu’on vit plus mal à Beaujeu qu’à Vaulx-en-Velin ? Assisterait-on à un creusement de la « fracture territoriale » entre les « centres » et les « périphéries », en l’occurrence entre la Métropole de Lyon et les territoires qui l’environnent ?