Lyonnitude(s) : Une proposition simple pour permettre d'augmenter les bas salaires en restant compétitifs

Le SMIC est le salaire minimum légal auquel l’on peut employer quelqu’un en contrat classique en France. Ce SMIC est calculé de façon horaire puisqu’il s’applique aux temps complets comme aux temps partiels.

Comme tout salaire, il est formulé en brut et en net: brut c’est le prix auquel un employeur paye un salarié, cotisations comprises et le net c’est ce que reçoit un salarié une fois ces mêmes cotisations déduites.  La différence entre brut et net constitue d’ailleurs  aussi une forme de salaire puisque avec celle-ci, le travailleur obtient des droits en matiére de soins et des possibilités d’assurance chomage et de formation.

Le SMIC horaire est recalculé à chaque revalorisation du salaire minimum légal mensuel le 1er Janvier.  Le gouvernement peut lui donner un coup de pouce comme cela est arrivé une fois sous le gouvernement Jospin et une fois sous le gouvernement Juppé. Sarkozy et Fillon n’ont jamais par contre boosté ce niveau minimum d’activité salariée des français.

En 2012, Le montant du SMIC brut est donc d’un montant de 1 398,37 euro (pour un temps complet)  et le SMIC horaire Brut de 9,22 euro.Le SMIC net est donc de 1096,94 euro (pour un temps complet) et le SMIC horaire net est de 7,23 euro.

Des montants très modestes et qui ne bénéficient pas de la croissance les années où il y en a.  Le SMIC est indexé sur les indices de prix (indice d’ailleurs assez discutable mais ce n’est pas le sujet du billet) mais pas sur l’accroissement de la valeur des richesses produites par l’économie.

L’une des idées de François Hollande serait de contribuer à augmenter les plus bas salaires sans nuire à la compétitivité de notre pays. Il s’agirait de continuer à indexer le SMIC sur l’indice des prix mais aussi d’y ajouter une indexation sur la croissance à hauteur de la moitié du pourcentage de croissance. Ainsi une année où celle-ci serait de 3% , cette hausse supplémentaire du salaire minimum serait de 1,5%.

Une mesure simple, qui permettrait aux plus modestes d’avoir droit à une part de la performance de notre économie, sans les laisser de côté.