Julien Coupat est libre, certes sous conditions, mais libre.Pourtant le ministère public et Alliot-Marie n’ont cessé de vouloir le maintenir en détention depuis 6 mois sans que l’enquête montre quoi que ce soit, pourtant des moyens financiers et policiers démesurés ont été employés à son encontre…La chose m’indigne depuis longtemps.
Il s’agissait, pour l’Etat, d’inquiéter les citoyens, de se créer des ennemis pour fédérer autour de soi, de faire de la policticaillerie sur la liberté d’un homme, de jouer au bouclier contre le danger imaginaire.
Pourtant les faits sont heureusement faibles, une Une affaire obscure de dégradation de caténaires de TGV,qui ne pouvaient causer que quelques dégâts matériels mais que pour donner quelques frissons à la France, on qualifie de terroriste…
Ces faits, bien infiniment plus bénins que décrits par Alliot-Marie doivent bien sur être sanctionnés.Celà doit-il se faire en utilisant des méthodes honteuses de maintien en détention sans preuve tangible de la culpabilité des personnes mises en examen ? Doivent-elles subir un acharnement judiciaire tel que la magistrature a du à plusieurs reprises désavouer l’Etat dans ses excés ? Et au nom de quoi nombre d’éditoralistes de droite que de juger le mode de vie en-dehors des modes de consommation de Coupat et de son groupe ? Sommes-nous encore et toujours dans une éternelle dictature du « bon citoyen-consommateur-gavé »?
On attend encore l’explication d’Alliot-Marie…d’ailleurs face à une telle dérive, dans nombre d’autres pays, certains auraient déjà démissionné…