World of my live

Tout jeune j’étais déjà fasciné par l’heroic-fantasy, la science-fiction, les jeux de rôle et leurs succédanés. A l’époque, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire à l’occasion de la mort du grand Gary, ce qu’on appelait jeu de rôle se déroulait obligatoirement IRL, World of Warcraft, Warhammer (age of reckoning) et autres Runes of Magic, ces jeux en réseau et à distance n’existaient pas. Il fallait se voir en vrai de vrai, discuter en face des actions menées et jeter des dés tout à fait concrets.

Toujours intéressé par la fantasy, ayant bien moins de temps pour jouer des heures, je ne me suis jamais mis aux jeux en réseaux. Les MMO m’intéressent pourtant. Il m’est même arrivé une ou deux fois de lire Game Geek mais j’ai peur, moi l’internaute déjà compulsif, d’être aspiré par ce loisir surement passionnant mais assurément chronophage. Compulser le guide du routard d’Azeroth, me rendre à de longues sessions de jeu à heures fixes, farmer mon personnage pour le faire progresser de level, amasser xps et items, tout ça ne pourrait que renforcer le computer addict que je suis. Du coup je me tiens éloigné du chant des sirènes virtuelles.

En parlant de nymphes et de jeux en ligne d’ailleurs, j’ai récemment découvert via torréfaction, la dernière réalisation de Felicia Day. Un peu touche à tout, la brillante jeune trentenaire est à l’initiative d’une série humoristique fort recommandable, nommée The Guild, disponible librement à la vision. Le sujet est l’univers de ces fameux no-life qui passent leur vie à jouer (épisode sous-titré ici). Avec sa team, la demoiselle a également réalisé un fort réjouissant clip pour promouvoir la saison 3 sur le thème de ces hardcore gamers qui projettent leur vie réelle virtuelle sur leur vie réelle, y compris en matière de séduction. Ou l’inverse je sais plus. Du coup pour m’éviter de craquer et de me lancer dans l’aventure, j’ai acheté cette bd marrante sur le même sujet. Pour compenser et me maintenir dans le droit chemin, loin des tentants et chronophages chemins virtuels pleins d’Eredars !