Tout comme Nicolas J, je n’ai vu que la fin de l’intervention de Nicolas Sarkozy hier et un petit bout du début. La faute à des dossiers de travail à étudier.
J’avais juste noté, en début d’émission, une posture quelque peu agressive du candidat, qui a force de vouloir se montrer combattif, avait tendance à être dans l’invective. Cela a d’ailleurs déstabilisé pas mal la copine plutot de droite qui se trouvait à travailler avec moi (mais qui de toute façon se défini comme déçue du sarkozysme). Ca sent la fin de régne m’a-t-elle dit. Elle s’avance un peu, les choses ne sont pas jouées mais le candidat s’enferme dans quelque chose de surprenant…
Au début, peu de choses sur le fond, l’entreprise, les idées, l’Europe, le chômage. Pour être indulgent il est vrai que Pujadas n’est pas un journaliste qui amène ses invités aux grands débats.
Mais le président, à force de vouloir parler de lui a manqué aussi de classe par moment, notamment en évoquant le fait qu’il n’avait pas de famille lors de la dernière présidentielle. Ses enfants et Cécilia ont du adorer….Et pui j’ai aussi, comme Juan, trouvé le candidat Sarkozy en posture de clivage, loin du rassemblement qu’exige le postulat à cette fonction.
Télé éteinte pour bosser, rentré dans mes pénates, j’allume la télé avant de regarder un Son of Anarchy. Il est presque 23h et, à ma grande surprise, l’émission continue. Sarkozy aura donc eu droit à une demie-heure de parole de plus que François Hollande. Bravo l’égalité et le fairplay de le chaine…
J’ai donc regardé un peu le duel Fabius-Sarkozy, envoyant quelques tweets ( on ne peut ne se passer d’internet)
Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs, comme élément d’arguments face à Fabius, une feuille de petites phrases photographiée par une connaissance
du net que j’ai, comme d’autres, tweeté et qui a eu son petit succès, reprise mainte fois sur la toile, à l’agacement de quelques militants du camp ump.Pas sûr ceci dit que les petites phrases des conseillers soient cela qu’attendent les français dans un pays en crise.
J’ai aussi, de part la présence de Laurent Fabius et celle d’un Nicolas Sarkozy, qui me rappelais hier davantage le ministre de Balladur que le Président, eu l’impression d’assister à une soirée vintage.
Et puis il y a eu cette phrase « les socialistes dont drogués à la dépense publique »…une telle mauvaise foi de la part d’un type qui a doublé la dette de l’Etat en seulement 5 ans m’a proprement stupéfié. Je me suis dit qu’il n’y avait décidément rien à tirer de cette émission et que j’avais bien fait de m’abstraire de la majorité de celle-ci. J’ai éteint.