Politique | romainblachier.fr – Part 2

Tiens la « gauche radicale » a rétabli les procés politiques dans notre pays. Tiens quelques écrivains, quelques journalistes, une poignée de militants se la jouant dans la posture de supermarché « plus dur et pur que moi tu meurt » ont mené un procés politique à DSK. En l’absence de l’accusé mais avec un faux avocat isolé (qui s’en est visiblement sorti avec talent ) face à une foule de faux procureurs, salle louée et tout. Comme dans les régimes totalitaires quoi, on lui reprochait de ne pas être sur la même ligne politique que ceux qui montaient l’événement.

Au lieu de remporter une victoire via les urnes, devant les électeurs, devant le peuple que les instigateurs de ce procés politique prétendent représenter mais qui les boude, les résultats des urnes le montrent élection après élection, on dresse des procès. C’est assez amusant de voir certains des beaux esprits présents, très dans une posture purement intellectuelle, se parer au nom d’un peuple qui ne leur a rien demandé.

Tout cela s’est déroulé dans une ambiance, à croire Bruno Roger-Petit qui a assisté à l’événement, assez répugnante où par exemple Dominique Strauss-Kahn s’est vu reprocher d’avoir une belle femme ou de parler des langues étrangères.Très politique tout ça.

Cela rappelle bien des procès en cosmopolitisme ou pour déviances en URSS. La gauche radicale n’aime visiblement la démocratie que quand elle est sur sa ligne politique. Sinon c’est procès.

C’est un scrutin qui fait couler beaucoup d’encre en Grande-Bretagne. Le 5 mai les Britanniques vont devoir voter dans le second référendum de l’histoire du pays, le premier ayant porté sur l’adhésion à la Communauté Européenne.

Il s’agit cette fois d’un changement de mode électoral. Demandée par les Libéraux-Démocrates dans la corbeille de la mariée pour entrer au gouvernement avec les Conservateurs, la réforme pourrait durablement changer le paysage politique britannique.

Actuellement, lors du vote des législatives, les députés sont, comme en France, désignés chacun dans une circonscription. Par exemple celle de mon ami Jean-Louis Touraine recoupe une partie de l’est et du sud de Lyon, celle de ma camarade Karen Buck, députée de Londres, regroupe Regent’s Park et le nord de Kensington.

Mais, forte différence, en Grande-Bretagne, l’élection se fait à un seul tour, celui arrivé devant remportant le siège quel que soit son score. Par exemple dans l’est de Londres à Daggenham et Rainham, c’est avec 40,6 % que le Labour John Cruddas face au conservateur Simon Jones avec 34,3% (et à un British National Party important dans le coin avec 11,2%).

Le système favorise les deux plus grands partis (les travaillistes et les conservateurs ) puisque l’électeur d’organisations plus petites comme les verts britanniques ou de la droite dure et europhobe de l’UKIP préfèrent voter pour le candidat le moins éloigné de leurs idées afin d’être efficaces. Les Libéraux-Démocrates étant eux aussi souvent victimes de cela, leurs électeurs leur faisant parfois faux bon pour voter le plus souvent travailliste mais aussi, plus rarement, conservateur.

Avec la réforme, très bien expliquée dans cette animation, il y aura désormais un vote alternatif. Au lieu de cocher pour le candidat choisi, on votera désormais en rangeant les candidats par ordre de préférence.

La réforme divise le gouvernement et l’opposition.

-Le parti du Premier Ministre Cameron fait activement campagne pour le non. Les conservateurs n’ont rien à gagner dans cette histoire et ont réussi déjà à proposer une réforme électorale moins ambitieuse que voulue par les Libéraux-Démocrates, qui souhaitaient en plus du vote alternatif, une élection intégrale de la chambre des Lords. Parti dominant de la vie politique et conservateur, la réforme pourrait le menacer dans son poids électoral, rendre pendant longtemps dépendant d’alliances avec les libéraux-démocrates et rendre dangereux des partis comme l’UKIP qui pourraient lui grignoter son électorat.

-Le très impopulaire parti du vice-Premier Ministre Nick Clegg fait activement campagne pour le vote alternatif. Il a tout à y gagner. La chose est très intéressante pour les Libéraux-Démocrates, souvent le deuxième parti préféré de nombre d’électeurs labour et de la petite aile modérée des conservateurs. Autre souci, son parti perd souvent des voix au profit des travaillistes, à cause de sympathisants voulant faire barrage aux conservateurs (pourtant en gouvernement avec les libéraux-démocrates actuellement…). La partie peut être difficile. Les libéraux-démocrates ont renié nombre de promesses de campagne après leur ralliement à droite.

Côté opposition, chez les organisations minoritaires, le parti nationaliste écossais (SNP, gauche) se sent peu concerné et déplore que le référendum se déroule le même jour que les élections au parlement local. La chose rendra très tardive la proclamation des résultats. Ce sera aussi le cas au Pays de Galles, qui vote aussi pour son parlement local. Le Plaid Cymru (parti régionaliste gallois de gauche) se prononce pour la réforme. C’est aussi le cas des  verts.

Le Labour, principal parti d’opposition, a lui, fort à faire. Outre la campagne dans laquelle est lancée sa branche écossaise afin de rafler le parlement local aux nationalistes, la grande organisation de centre-gauche est divisée. Le leader du parti, Ed Miliband, ainsi que d’autres figures travaillistes, ont appelé à voter oui au référendum. L’argument est qu’il faut moderniser le système de vote et permettre au camp progressiste de peser tout entier face à la droite.

C’est sans compter sur 150 parlementaires des deux chambres, qui pressent pour le non, dont Ken Livingstone, candidat à la Mairie de Londres et ancien Maire. Les opposants arguent qu’un vote oui ferait du leader des Libéraux-Démocrates, le très impopulaire Nick Clegg, le grand gagnant politique du scrutin et le faiseur de roi des prochains scrutins et que ce serait la fin des majorités claires….

Membre du Labour de Grande-Bretagne mais non électeur, j’avoue que, pour l’instant, je n’ai pas encore tranché…

El Camino livre un réquisitoire sur son blog contre les hommes et femmes politiques qui écrivent des l ivres sur leurs idées,leurs actions et qui ne trouvent que des ventes très faibles. Les chiffres suprennent parfois surtout en regard de l’exposition médiatique auxquels les ouvrages et leurs auteurs officiels ont droit. Même si certains viennent à remplir les librairies que pour entretenir une actualité…

Autre remarque, si il est bien évidemment difficile de comparer une vente d’ouvrage à la visite d’un blog, qui se fait sans bourse délier, force est de constater qu’en termes de lecteurs, un grand nombre d’entre nous chez les blogueurs n’ont pas à rougir de la comparaison, bien au contraire, n’est-ce pas Nicolas, Koz, Authueil, Sarkofrance, le Faucon, Yann ou Slovar ?  Même si je le redis, une vente d’ouvrage n’est pas une visite de blogs ou alors la presse ne serait pas en crise, il y a donc souvent moins de lecteurs de phrases de ces ouvrages rédigés par des personnalités que de celles ciselées sur nos modestes carnets virtuels.

Si Simone Veil, Jacques Chirac et Michel Rocard ont connu de grands succés d’édition, le livre politique moyen se porte mal. Si François Bayrou, Ségolène Royal (qui est toutefois en deça de son succés de 2006 avec « Ma plus belle histoire c’est vous »), DSK ou Jean-Luc Mélenchon ont connnu ou connaissnt des reussites, il y a des bides considérables chez des personnalités fort connues.

Manuel Valls a vendu 1119 exemplaires de son dernier livre . De quoi doucher une prétention même si c’est un peu mieux que Dominique Paillé. Le porte-parole de l’UMP à l’époque s’est pris une vraie claque avec « les habits neufs des faux-centristes » partis à seulement 1069 copies, rédigé au départ pour contrer le livre de Bayrou, »Abus de pouvoir » qui lui s’est bien vendu alors que pour une fois l’auteur n’était pas candidat unique !

Arnaud Montebourg n’a écoulé que 951 exemplaires de son livre « Comment sauver la gauche ? ». Peu de résultats pour un livre à si grandes ambitions.

Martine Aubry, pourtant responsable d’un grand parti français, n’a écoulé que 859 exemplaires de sa production « Et si on se retrouvait ».

Cécile Duflot, dont l’ouvrage « Apartés » était pourtant fort intéressant, se retrouve avec 822 livres achetés. Dont un par votre serviteur. Même pas 10% d’Europe-Ecologie-Les Verts dont elle est la leader.

Pierre Moscovici n’a fourgué que 757 exemplaires (dont un à l’auteur du blog que vous êtes en train de lire) du pourtant pas inintéressant « L’Europe est morte, vive l’Europe ». Pour un ancien ministre du sujet en question, c’est pas terrible. Le prix d’un certain individualisme ?

Gilles de Robien, certes en bien moins bonne posture médiatique et politique qu’avant ne fait que 710 ventes de « Manifeste pour éviter la gueule de bois ».

La très médiatisée au moment de la sortie de l’ouvrage Valérie Pécresse, elle tombe à 292 ouvrages de son livre de campagne « Et si on parlait de vous ».*

Quand à Christine Boutin, elle obtient le score ridicule de 38 exemplaires vendus de « Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate »…

De quoi presque relativiser les 11 exemplaires vendus du local de l’étape, Christian Philip, qui n’avait chiffres obtenus pour « Lyon passionnément » lorsqu’il était premier adjoint au Maire de Lyon et député. Heureusement pour lui que les livres de Droit Européen qu’il écrit se vendent sans doute mieux.

Gérard Collomb va, lui passer très prochainement dans la fosse aux lions des librairies. Le succès sera-t-il au rendez-vous ?

Un peu de pub pour Cantonales 2011. Il s’agit d’un blog collectif d’étudiants de l’IEP de Lyon (école dénommée plus habituellement Science Po Lyon ) sur les prochaines échéances départementales. Contrairement à un précédent catastrophique réalisé par d’autres éléves de la même école pour les municipales, celui-ci est prometteur, de bonne facture et intéressant.

J’ai eu connaissance de la chose lors d’un interview que ces jeunes gens ont réalisé de ma modeste personne sur les stratégies internet et les campagne.J’était interrogé à la fois en tant que politique et consultant en communication internet web 2.0. Extrait ci-dessous.

Alors que  les élections cantonales ne se tiendront qu’en mars 2011, la campagne a déjà débuté sur le web. Entretien avec Romain Blachier, adjoint au maire du 7ème arrondissement de Lyon, délégué à l’Economie, au Commerce et à l’Artisanat, expert en réseaux sociaux mais qui n’est pas candidat aux prochaines élections.  

 – En tant qu’élu local et blogueur, trouvez-vous que les candidats aux élections cantonales de 2011 ont suffisamment investi internet et les réseaux sociaux ?

C’est encore trop tôt pour le dire mais on constate déjà un fossé générationnel. Ce sont essentiellement des trentenaires, plutôt de gauche mais pas seulement,  qui ont investi  Internet comme outil de campagne. De plus en plus de candidats de toutes tendances  se mettent à créer leur propre blog,  leur compte Twitter ou encore leur page Facebook. Je crois que  la campagne des Cantonales 2011 va être la première campagne uninominale à autant  utiliser les réseaux sociaux et les blogs.

– Quels sont les atouts des réseaux sociaux pour les hommes politiques ?

Les hommes politiques ont tout intérêt à utiliser Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux. Cela permet notamment de fédérer une communauté autour de soi et de donner une information directe à l’électeur. En somme, c’est un outil formidable pour rapprocher les élus et  les citoyens.

La suite de l’interview ici.

Samedi prochain, le 6 novembre, demain en fait, la manifestation pour une autre réforme des retraites se donne rendez-vous à 14h Place Jean Macé pour la portion politique du cortège et à la même heure place Jean Jaurès, toujours dans le 7e pour la partie syndicale de la manifestation. Le départ devrait se faire pour les premiers cortéges à 14h30. Le parcours de la manif se fera de Jean Jaurès ou Jean Macé donc, selon le point de départ de chacun, jusqu’à la place Bellecour. Attention: un certain nombre de bus TCL seront déviés ou limités en raison de la manifestation: Infos ici. Pour nos amis de Villefranche sur Saône, le rendez-vous de la marche sera le matin, toujours samedi 16 octobre à 10h30 place du Promenoir.

merci à Paysage du temps pour la photo.De son côté Infochomage nous parle de la baisse de l’âge de la retraite en Bolivie, JL Denier se penche sur l’emploi des seniors, Melclalex nous présente la bataille juridique de Badinter contre le projet et Sarkofrance nous montre que Estrosi n’a pas compris la réforme.

Ca y est le célébre classement des blogs français les plus influents réalisé par Wikio est sorti. Ce présent carnet grimpe à la 12e place du top politique français national, devant de nombreux ministres et personalités diverses. Il est aussi dans le top 25 général sur plus de 300 000 blogs répertoriés. Ca fait plaisir à l’égo. Il s’agit également du premier blog à connotation au moins en partie locale du classement.

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Politique | romainblachier.fr – Part 2

Tiens la « gauche radicale » a rétabli les procés politiques dans notre pays. Tiens quelques écrivains, quelques journalistes, une poignée de militants se la jouant dans la posture de supermarché « plus dur et pur que moi tu meurt » ont mené un procés politique à DSK. En l’absence de l’accusé mais avec un faux avocat isolé (qui s’en est visiblement sorti avec talent ) face à une foule de faux procureurs, salle louée et tout. Comme dans les régimes totalitaires quoi, on lui reprochait de ne pas être sur la même ligne politique que ceux qui montaient l’événement.

Au lieu de remporter une victoire via les urnes, devant les électeurs, devant le peuple que les instigateurs de ce procés politique prétendent représenter mais qui les boude, les résultats des urnes le montrent élection après élection, on dresse des procès. C’est assez amusant de voir certains des beaux esprits présents, très dans une posture purement intellectuelle, se parer au nom d’un peuple qui ne leur a rien demandé.

Tout cela s’est déroulé dans une ambiance, à croire Bruno Roger-Petit qui a assisté à l’événement, assez répugnante où par exemple Dominique Strauss-Kahn s’est vu reprocher d’avoir une belle femme ou de parler des langues étrangères.Très politique tout ça.

Cela rappelle bien des procès en cosmopolitisme ou pour déviances en URSS. La gauche radicale n’aime visiblement la démocratie que quand elle est sur sa ligne politique. Sinon c’est procès.

C’est un scrutin qui fait couler beaucoup d’encre en Grande-Bretagne. Le 5 mai les Britanniques vont devoir voter dans le second référendum de l’histoire du pays, le premier ayant porté sur l’adhésion à la Communauté Européenne.

Il s’agit cette fois d’un changement de mode électoral. Demandée par les Libéraux-Démocrates dans la corbeille de la mariée pour entrer au gouvernement avec les Conservateurs, la réforme pourrait durablement changer le paysage politique britannique.

Actuellement, lors du vote des législatives, les députés sont, comme en France, désignés chacun dans une circonscription. Par exemple celle de mon ami Jean-Louis Touraine recoupe une partie de l’est et du sud de Lyon, celle de ma camarade Karen Buck, députée de Londres, regroupe Regent’s Park et le nord de Kensington.

Mais, forte différence, en Grande-Bretagne, l’élection se fait à un seul tour, celui arrivé devant remportant le siège quel que soit son score. Par exemple dans l’est de Londres à Daggenham et Rainham, c’est avec 40,6 % que le Labour John Cruddas face au conservateur Simon Jones avec 34,3% (et à un British National Party important dans le coin avec 11,2%).

Le système favorise les deux plus grands partis (les travaillistes et les conservateurs ) puisque l’électeur d’organisations plus petites comme les verts britanniques ou de la droite dure et europhobe de l’UKIP préfèrent voter pour le candidat le moins éloigné de leurs idées afin d’être efficaces. Les Libéraux-Démocrates étant eux aussi souvent victimes de cela, leurs électeurs leur faisant parfois faux bon pour voter le plus souvent travailliste mais aussi, plus rarement, conservateur.

Avec la réforme, très bien expliquée dans cette animation, il y aura désormais un vote alternatif. Au lieu de cocher pour le candidat choisi, on votera désormais en rangeant les candidats par ordre de préférence.

La réforme divise le gouvernement et l’opposition.

-Le parti du Premier Ministre Cameron fait activement campagne pour le non. Les conservateurs n’ont rien à gagner dans cette histoire et ont réussi déjà à proposer une réforme électorale moins ambitieuse que voulue par les Libéraux-Démocrates, qui souhaitaient en plus du vote alternatif, une élection intégrale de la chambre des Lords. Parti dominant de la vie politique et conservateur, la réforme pourrait le menacer dans son poids électoral, rendre pendant longtemps dépendant d’alliances avec les libéraux-démocrates et rendre dangereux des partis comme l’UKIP qui pourraient lui grignoter son électorat.

-Le très impopulaire parti du vice-Premier Ministre Nick Clegg fait activement campagne pour le vote alternatif. Il a tout à y gagner. La chose est très intéressante pour les Libéraux-Démocrates, souvent le deuxième parti préféré de nombre d’électeurs labour et de la petite aile modérée des conservateurs. Autre souci, son parti perd souvent des voix au profit des travaillistes, à cause de sympathisants voulant faire barrage aux conservateurs (pourtant en gouvernement avec les libéraux-démocrates actuellement…). La partie peut être difficile. Les libéraux-démocrates ont renié nombre de promesses de campagne après leur ralliement à droite.

Côté opposition, chez les organisations minoritaires, le parti nationaliste écossais (SNP, gauche) se sent peu concerné et déplore que le référendum se déroule le même jour que les élections au parlement local. La chose rendra très tardive la proclamation des résultats. Ce sera aussi le cas au Pays de Galles, qui vote aussi pour son parlement local. Le Plaid Cymru (parti régionaliste gallois de gauche) se prononce pour la réforme. C’est aussi le cas des  verts.

Le Labour, principal parti d’opposition, a lui, fort à faire. Outre la campagne dans laquelle est lancée sa branche écossaise afin de rafler le parlement local aux nationalistes, la grande organisation de centre-gauche est divisée. Le leader du parti, Ed Miliband, ainsi que d’autres figures travaillistes, ont appelé à voter oui au référendum. L’argument est qu’il faut moderniser le système de vote et permettre au camp progressiste de peser tout entier face à la droite.

C’est sans compter sur 150 parlementaires des deux chambres, qui pressent pour le non, dont Ken Livingstone, candidat à la Mairie de Londres et ancien Maire. Les opposants arguent qu’un vote oui ferait du leader des Libéraux-Démocrates, le très impopulaire Nick Clegg, le grand gagnant politique du scrutin et le faiseur de roi des prochains scrutins et que ce serait la fin des majorités claires….

Membre du Labour de Grande-Bretagne mais non électeur, j’avoue que, pour l’instant, je n’ai pas encore tranché…

El Camino livre un réquisitoire sur son blog contre les hommes et femmes politiques qui écrivent des l ivres sur leurs idées,leurs actions et qui ne trouvent que des ventes très faibles. Les chiffres suprennent parfois surtout en regard de l’exposition médiatique auxquels les ouvrages et leurs auteurs officiels ont droit. Même si certains viennent à remplir les librairies que pour entretenir une actualité…

Autre remarque, si il est bien évidemment difficile de comparer une vente d’ouvrage à la visite d’un blog, qui se fait sans bourse délier, force est de constater qu’en termes de lecteurs, un grand nombre d’entre nous chez les blogueurs n’ont pas à rougir de la comparaison, bien au contraire, n’est-ce pas Nicolas, Koz, Authueil, Sarkofrance, le Faucon, Yann ou Slovar ?  Même si je le redis, une vente d’ouvrage n’est pas une visite de blogs ou alors la presse ne serait pas en crise, il y a donc souvent moins de lecteurs de phrases de ces ouvrages rédigés par des personnalités que de celles ciselées sur nos modestes carnets virtuels.

Si Simone Veil, Jacques Chirac et Michel Rocard ont connu de grands succés d’édition, le livre politique moyen se porte mal. Si François Bayrou, Ségolène Royal (qui est toutefois en deça de son succés de 2006 avec « Ma plus belle histoire c’est vous »), DSK ou Jean-Luc Mélenchon ont connnu ou connaissnt des reussites, il y a des bides considérables chez des personnalités fort connues.

Manuel Valls a vendu 1119 exemplaires de son dernier livre . De quoi doucher une prétention même si c’est un peu mieux que Dominique Paillé. Le porte-parole de l’UMP à l’époque s’est pris une vraie claque avec « les habits neufs des faux-centristes » partis à seulement 1069 copies, rédigé au départ pour contrer le livre de Bayrou, »Abus de pouvoir » qui lui s’est bien vendu alors que pour une fois l’auteur n’était pas candidat unique !

Arnaud Montebourg n’a écoulé que 951 exemplaires de son livre « Comment sauver la gauche ? ». Peu de résultats pour un livre à si grandes ambitions.

Martine Aubry, pourtant responsable d’un grand parti français, n’a écoulé que 859 exemplaires de sa production « Et si on se retrouvait ».

Cécile Duflot, dont l’ouvrage « Apartés » était pourtant fort intéressant, se retrouve avec 822 livres achetés. Dont un par votre serviteur. Même pas 10% d’Europe-Ecologie-Les Verts dont elle est la leader.

Pierre Moscovici n’a fourgué que 757 exemplaires (dont un à l’auteur du blog que vous êtes en train de lire) du pourtant pas inintéressant « L’Europe est morte, vive l’Europe ». Pour un ancien ministre du sujet en question, c’est pas terrible. Le prix d’un certain individualisme ?

Gilles de Robien, certes en bien moins bonne posture médiatique et politique qu’avant ne fait que 710 ventes de « Manifeste pour éviter la gueule de bois ».

La très médiatisée au moment de la sortie de l’ouvrage Valérie Pécresse, elle tombe à 292 ouvrages de son livre de campagne « Et si on parlait de vous ».*

Quand à Christine Boutin, elle obtient le score ridicule de 38 exemplaires vendus de « Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate »…

De quoi presque relativiser les 11 exemplaires vendus du local de l’étape, Christian Philip, qui n’avait chiffres obtenus pour « Lyon passionnément » lorsqu’il était premier adjoint au Maire de Lyon et député. Heureusement pour lui que les livres de Droit Européen qu’il écrit se vendent sans doute mieux.

Gérard Collomb va, lui passer très prochainement dans la fosse aux lions des librairies. Le succès sera-t-il au rendez-vous ?

Un peu de pub pour Cantonales 2011. Il s’agit d’un blog collectif d’étudiants de l’IEP de Lyon (école dénommée plus habituellement Science Po Lyon ) sur les prochaines échéances départementales. Contrairement à un précédent catastrophique réalisé par d’autres éléves de la même école pour les municipales, celui-ci est prometteur, de bonne facture et intéressant.

J’ai eu connaissance de la chose lors d’un interview que ces jeunes gens ont réalisé de ma modeste personne sur les stratégies internet et les campagne.J’était interrogé à la fois en tant que politique et consultant en communication internet web 2.0. Extrait ci-dessous.

Alors que  les élections cantonales ne se tiendront qu’en mars 2011, la campagne a déjà débuté sur le web. Entretien avec Romain Blachier, adjoint au maire du 7ème arrondissement de Lyon, délégué à l’Economie, au Commerce et à l’Artisanat, expert en réseaux sociaux mais qui n’est pas candidat aux prochaines élections.  

 – En tant qu’élu local et blogueur, trouvez-vous que les candidats aux élections cantonales de 2011 ont suffisamment investi internet et les réseaux sociaux ?

C’est encore trop tôt pour le dire mais on constate déjà un fossé générationnel. Ce sont essentiellement des trentenaires, plutôt de gauche mais pas seulement,  qui ont investi  Internet comme outil de campagne. De plus en plus de candidats de toutes tendances  se mettent à créer leur propre blog,  leur compte Twitter ou encore leur page Facebook. Je crois que  la campagne des Cantonales 2011 va être la première campagne uninominale à autant  utiliser les réseaux sociaux et les blogs.

– Quels sont les atouts des réseaux sociaux pour les hommes politiques ?

Les hommes politiques ont tout intérêt à utiliser Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux. Cela permet notamment de fédérer une communauté autour de soi et de donner une information directe à l’électeur. En somme, c’est un outil formidable pour rapprocher les élus et  les citoyens.

La suite de l’interview ici.

Samedi prochain, le 6 novembre, demain en fait, la manifestation pour une autre réforme des retraites se donne rendez-vous à 14h Place Jean Macé pour la portion politique du cortège et à la même heure place Jean Jaurès, toujours dans le 7e pour la partie syndicale de la manifestation. Le départ devrait se faire pour les premiers cortéges à 14h30. Le parcours de la manif se fera de Jean Jaurès ou Jean Macé donc, selon le point de départ de chacun, jusqu’à la place Bellecour. Attention: un certain nombre de bus TCL seront déviés ou limités en raison de la manifestation: Infos ici. Pour nos amis de Villefranche sur Saône, le rendez-vous de la marche sera le matin, toujours samedi 16 octobre à 10h30 place du Promenoir.

merci à Paysage du temps pour la photo.De son côté Infochomage nous parle de la baisse de l’âge de la retraite en Bolivie, JL Denier se penche sur l’emploi des seniors, Melclalex nous présente la bataille juridique de Badinter contre le projet et Sarkofrance nous montre que Estrosi n’a pas compris la réforme.

Ca y est le célébre classement des blogs français les plus influents réalisé par Wikio est sorti. Ce présent carnet grimpe à la 12e place du top politique français national, devant de nombreux ministres et personalités diverses. Il est aussi dans le top 25 général sur plus de 300 000 blogs répertoriés. Ca fait plaisir à l’égo. Il s’agit également du premier blog à connotation au moins en partie locale du classement.

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