Google n’est pas entièrement gratuit? tu parles d’une nouveauté ! | romainblachier.fr

Je lis ça et la depuis quelques jours que Google abandonne son modèle gratuit pour l’utilisateur en se lançant dans son service Music Play Illimité , service de streaming musical payant, disponible en France depuis cette semaine.

Quelle découverte! Ces dernières années sont pavées du passage au modèle payant!Outre le fameux principe « si c’est gratuit c’est que tu es le produit« , cela fait tout de même un certain temps que l’utilisateur, particulier ou pro, est invité à mettre la main à la poche pour des services spécifiques.

Il y a d’abord eu d’abord la possibilité, avant à partir de 2006, de payer avec Google Checkout. Certes le service a peu marché en Europe et est resté dominé aux USA par Paypal mais c’était déjà un premier pas pour amener l’utilisateur à enregistrer une carte bleue afin d’acheter facilement des biens et services.

L’année d’après la boite Gmail; et les services de stockages de contenus comme Picasa, gratuits, proposent des options de stockage supplémentaire moyennant paiement mensuel.

Aujourd’hui, au vu de la multiplicité des services proposés par google, entre Google Drive, messagerie, photos, l’utilisateur un peu actif peut facilement atteindre le quota de 25 go alloués. Et donc se retrouver à payer chaque mois pour le supplément.

D’autant que google ne vous facilite volontairement pas la vie: il n’est pas possible sauf à faire quelques manipulations via un service tiers ou payant, de classer et visualiser ses mails par poids afin de supprimer ceux qui prennent le plus de place.

Cette dernière année a vu aussi deux fortes évolutions, cette fois vis à vis des professionnels: d’abord à la fin de l’année, Google Apps est devenu payant. Pas pratique pour les gens comme moi qui devaient jongler entre un agenda google pour certaines activités et un agenda Outlook dans l’entreprise pour laquelle je travaille.

Et puis les acteurs du e-commece (bonjour à Pecheur.com et Altics au passage) ont vu le passage de google shopping au payant.

Au-delà de ces deux évolutions la visibilité des sites internet référencés est de plus en plus dépendante de l’achat d’adwords et autres dispositifs de SEM, même si bien sûr Google ne peut pas non plus se dispenser de laisser une forte place à la pertinence des résultats sous peine de baisser la qualité de son outil de recherche.

Je l’écrivais en février dernier: de façon planifiée très en amont, google fait transiter son modèle, passant de la seule recette publicitaire et du client conçu comme un consommateur de pub à un client qui met également la main au porte-feuille. De plus en plus.

Google n’est pas entièrement gratuit? tu parles d’une nouveauté ! | romainblachier.fr

Je lis ça et la depuis quelques jours que Google abandonne son modèle gratuit pour l’utilisateur en se lançant dans son service Music Play Illimité , service de streaming musical payant, disponible en France depuis cette semaine.

Quelle découverte! Ces dernières années sont pavées du passage au modèle payant!Outre le fameux principe « si c’est gratuit c’est que tu es le produit« , cela fait tout de même un certain temps que l’utilisateur, particulier ou pro, est invité à mettre la main à la poche pour des services spécifiques.

Il y a d’abord eu d’abord la possibilité, avant à partir de 2006, de payer avec Google Checkout. Certes le service a peu marché en Europe et est resté dominé aux USA par Paypal mais c’était déjà un premier pas pour amener l’utilisateur à enregistrer une carte bleue afin d’acheter facilement des biens et services.

L’année d’après la boite Gmail; et les services de stockages de contenus comme Picasa, gratuits, proposent des options de stockage supplémentaire moyennant paiement mensuel.

Aujourd’hui, au vu de la multiplicité des services proposés par google, entre Google Drive, messagerie, photos, l’utilisateur un peu actif peut facilement atteindre le quota de 25 go alloués. Et donc se retrouver à payer chaque mois pour le supplément.

D’autant que google ne vous facilite volontairement pas la vie: il n’est pas possible sauf à faire quelques manipulations via un service tiers ou payant, de classer et visualiser ses mails par poids afin de supprimer ceux qui prennent le plus de place.

Cette dernière année a vu aussi deux fortes évolutions, cette fois vis à vis des professionnels: d’abord à la fin de l’année, Google Apps est devenu payant. Pas pratique pour les gens comme moi qui devaient jongler entre un agenda google pour certaines activités et un agenda Outlook dans l’entreprise pour laquelle je travaille.

Et puis les acteurs du e-commece (bonjour à Pecheur.com et Altics au passage) ont vu le passage de google shopping au payant.

Au-delà de ces deux évolutions la visibilité des sites internet référencés est de plus en plus dépendante de l’achat d’adwords et autres dispositifs de SEM, même si bien sûr Google ne peut pas non plus se dispenser de laisser une forte place à la pertinence des résultats sous peine de baisser la qualité de son outil de recherche.

Je l’écrivais en février dernier: de façon planifiée très en amont, google fait transiter son modèle, passant de la seule recette publicitaire et du client conçu comme un consommateur de pub à un client qui met également la main au porte-feuille. De plus en plus.