Magnifique moment et grande joie que ce culte commun des paroisses réformées de la Guillotière et des Brotteaux additionnées à l’église évangélique camerounaise au Grand-Temple ce dimanche de Pâques. Splendide célébration par les pasteurs Raoul-Duval et Faisandier, époux et personnes formidables dans la vie pour les paroissiens qui se pressaient nombreux en ce jour majeur. J’ai eu la joie d’ailleurs de constater que nombreux étaient les lecteurs de ce blog dans la communauté !
Je ne vais pas revenir longuement sur le sens de cette fête proprement dite, l’ayant déjà fait dans un précédent billet.Redisons juste que Paques est un moment fondamental pour tous les chrétiens.
Commençons d’ailleurs par répondre à une question qui m’est couramment posée: Oui la Pâques protestante est la même que la catholique. La seule différence est que comme nous n’avons pas d’interdit alimentaire, nous ne jeunons pas ni ne mangeons végétarien le vendredi saint. Ca aurait pu être ennuyeux, j’avais deux militants d’autres partis politiques que le mien et athées tous deux à déjeuner ce jour-là justement!
Pour en revenir à Pâques proprement dit, rappelons qu’il s’agit de l’élément central de notre foi spécifique: Si les autres monothéismes reconnaissent un Dieu et l’existence de Jésus, la différence chrétienne tient dans le fait que nous considérons l’homme de Béthléem comme le Christ ressuscité et non comme un simple prophète ou un imposteur. Le fait donc de se réunir pour célébrer sa ressurrection est donc un grand moment.Un tel phénoméne que celui de se relever aprés une crucifixion améne forcément au doute, y compris chez le croyant. L’évangile de Marc ne mentionne pas ce miracle à l’origine d’ailleurs. Certains chrétiens d’ailleurs considérent que cette histoire de resurrection n’est que symbolique. Quoi qu’il en soit, cet événement, concret ou symbolisé est une immense impulsion de vivacité et de liberté!
C’est pour celà que nombreux sont les protestants à choisir ce jour-là pour faire baptiser leurs enfants, ce qui rajoute à chaque fois du superbe et de l’émotion.
J’ai particuliérement apprécié d’ailleurs le discours des parrains et marraines d’une petite Victoire, sur la liberté dans le Christ justemment, montrant, expliquant cette vision qui est la marque de l’Eglise Réformée: Le Christ n’est pas d’abord interdit mais libération. C’est quelques mots sur un Jésus qui n’a jamais interdit de faire l’amour, de vivre et d’aimer, qui n’est pas venu pour être honorable ou distingué m’on ému…Pour la troisiéme, la quatriéme ou la cinquiéme fois du culte avant que dans une belle prédication le pasteur Raoul-Duval nous fasse vivre encore un beau moment en ce jour d’espoir nouveau.