Des fois tout de même le parti socialiste du Rhône est à se les mordre. Pour parler élégamment . Et Gérard Angel a dans la dernière livraison de son journal, bien raison de taper un peu sur une fédération du Rhône dont la gestion des municipales dans le département a été des plus discutables.
Il y a bien sûr le cas de Rillieux, où il était parfois des plus difficiles de voir qui était le candidat officiel entre le fils de l’ancien responsable rhodanien du parti se présentait avec le soutien de son père sans que réellement je n’ai eu l’impression que des moyens démesurés soient soulevés pour aider le Maire sortant, Renaud Gauquelin. La droite a mis tout le monde d’accord, restreignant d’autant par ailleurs les sièges socialistes à la Communauté Urbaine.
Pareil à Bron où l’on ne peut pas dire que Elisabeth Queyranne aie été découragée de se présenter et de mener campagne, y compris quand celle-ci a cherché a fusionner avec la droite. Sans continuer sur le cas Décinois, où une vice-Présidente PS de la région a en partie provoqué l’échec du Maire sortant sans que soient remises en cause ses attributions, on évoquera aussi Saint-Germain au Mont d’Or où le Maire sortant, qui souhaitait ne pas se représenter, n’a pas été, me semble-t-il, soutenu dans une alternative.
Et puis il y a ces initiatives individuelles, où nombre de militants souhaitant porter des projets et des responsabilités, qui n’ont guère même parfois été reçus par un responsable fédéral pour en parler.
Bref, et sans remettre en cause le travail de qualité de ses permanents, la fédération du Rhône du PS, même si elle a été victime d’un mauvais vent national et qu’elle a contribué aux victoires dans les grandes villes du département que sont Lyon,Villeurbanne, Bron et d’autres, est passée à côté des municipales. Cela n’empêche pas, malgré cette défaillance, les militants d’avoir souvent fait de belles campagnes. Mais c’est dommage.