ce 29 mai à nous

C’était y’a dix ans. C’était un 29 mai et avec subtilité Libération de ce jour revient sur le résultat du traité constitutionnel européen.

Pour mes copains et moi, Cécile, Maxime, Sarah, Florent, Jérome, Yohannes, Antoine, Sarah (une autre), Romain (un autre bien sûr!)et bien bien d’autres, c’était la fin d’une grande campagne.

Une campagne pour un oui convaincue, où avec mes camarades nous avions multiplié les dispositifs de communication (je me souviens d’un flyer vintage qui avait fait indignation chez certains collets montés du Bureau Fédéral du PS). C’était des débats où ma vingtaine bien entamée mais peu diplômée affrontait en duel des sommités universitaires eurosceptiques. Où à propos d’universitaire l’ami Chabrier s’était retrouvé avec moi dans un amphi de plusieurs centaines d’étudiants et que nous étions deux au milieu de la multitude pour croire en l’Europe. Et de trop de caciques pro-oui du PS qui restaient assis pour ne fâcher personne pendant que ceux du non portaient pour leur part leur combat avec détermination.

Je me souviens des affiches du Oui socialiste et de Re-So que nous collions face aux immenses armées militantes du non. Je me souviens de Publius, un blog collectif avec Eolas et Versac et d’autres et de nos campagnes numériques. Et les habitants qui venaient me poser des questions, débattre.

Je me souviens ce jour là du oui à Lyon 7e, notamment dans de nombreux quartiers populaires, du oui à Lyon. Franc et massif. Et du non national. Dans les deux sens du terme. Un nouveau monde plus incertain commençait…

ce 29 mai à nous

C’était y’a dix ans. C’était un 29 mai et avec subtilité Libération de ce jour revient sur le résultat du traité constitutionnel européen.

Pour mes copains et moi, Cécile, Maxime, Sarah, Florent, Jérome, Yohannes, Antoine, Sarah (une autre), Romain (un autre bien sûr!)et bien bien d’autres, c’était la fin d’une grande campagne.

Une campagne pour un oui convaincue, où avec mes camarades nous avions multiplié les dispositifs de communication (je me souviens d’un flyer vintage qui avait fait indignation chez certains collets montés du Bureau Fédéral du PS). C’était des débats où ma vingtaine bien entamée mais peu diplômée affrontait en duel des sommités universitaires eurosceptiques. Où à propos d’universitaire l’ami Chabrier s’était retrouvé avec moi dans un amphi de plusieurs centaines d’étudiants et que nous étions deux au milieu de la multitude pour croire en l’Europe. Et de trop de caciques pro-oui du PS qui restaient assis pour ne fâcher personne pendant que ceux du non portaient pour leur part leur combat avec détermination.

Je me souviens des affiches du Oui socialiste et de Re-So que nous collions face aux immenses armées militantes du non. Je me souviens de Publius, un blog collectif avec Eolas et Versac et d’autres et de nos campagnes numériques. Et les habitants qui venaient me poser des questions, débattre.

Je me souviens ce jour là du oui à Lyon 7e, notamment dans de nombreux quartiers populaires, du oui à Lyon. Franc et massif. Et du non national. Dans les deux sens du terme. Un nouveau monde plus incertain commençait…