Je vais à Diyarbakir, capitale du kurdistan

A l’invitation du HDP, le parti  turc de la gauche alternative, écologiste, progressiste et féministe, membre de l’internationale socialiste, je suis invité à Diyarbakir, dans la partie kurde de la turquie jusqu’à mercredi. Il y aura notamment le nouvel an kurde, interdit partout en turquie, sauf dans cette ville.

J’irai à la rencontre des forces vives de cette ville, politiques, culturelles et spirituelles. Une cité qui est actuellement bombardée en partie par l’armée nationale turque. Une partie des combattants issus de cette ville sont par ailleurs en affrontement armé direct avec Daesh dans la Syrie voisine.

Je garderai mon sens critique ( enfin j’essaierai) dans cette situation compliquée. J’essaierai aussi de me préserver physiquement puisque la violence est quotidienne dans cette cité. En atterrissant tout à l’heure à Atataturk, pour mon escale à Istanbul, j’ai appris que de nouveaux attentats et 4 morts avaient été causés ce matin. La diplomatie française a classé le lieu où je me rend endroit à éviter.

Je vous raconterai. Comme je pourrai. Quand Facebook et Twitter ne seront pas bloqués par le gouvernement turc.