Séminaire de rentrée du Parti Socialiste du Rhône

Chaque année la fédération du PS du Rhône se retrouve pour une journée de travail à RIllieux-la-Pape.

Moment du rassemblement des socialistes du Rhône, creuset de discussion et d’unité, c’est aussi une éternelle déception pour ceux à droite mais aussi parfois à gauche aiment à opposer les socialistes entre eux, par courant, par territoires, les grands élus aux autres grands élus, la fédération à d’autres groupes etc…

Le séminaire de l’année dernière fut certes, en filigrane,celui des échéances de désignation de la candidature socialiste aux présidentielles.Le couloir, atelier essentiel dans ce genre de rassemblements, était essentiellement occupé par des « tu crois que lui il va aller où » ?

Cette année, les discussions en privé étaient moins denses (avec quelques exceptions, la mienne notamment !!!), même si municipales et cantonales occupaient bien des esprits.

Le programme dense du matin avait attiré une foule un peu moins nombreuse que les autres années mais déterminée à discuter d’idées et de transformation sociale.

Pour ma part, j’ai pu assister à un atelier fort intéressant sur les solidarités territoriales et la cohésion sociale, animé sobrement et efficacement par Stéphane Gomez et avec Annie Guillemot,maire de Bron comme fort intéressante intervenante, à la voix hélas un peu faible pour moi qui assistait à l’atelier du fond et prenait des notes.Intervention parfois décousues mais ça et là des choses très pertinentes, notamment sur la façon de financer les transports en commun ou sur le rôle des déplacements dans la mixité sociale et territoriale.

Puis traditionnel déjeuner, passé à trois avec deux figures locales de la presse politique, Bernard Fromentin et Alain Eck, qui vient tout juste de sortir un petit ouvrage intitulé  » La rose et le goupillon » et dont j’aurais surement l’occasion de vous reparler après lecture de l’exemplaire qu’il m’a dédicacé.

Ce temps a permis une intéressante mais parfois désabusée conversation sur la convivialité au parti socialiste, une certaine « dépolitisation interne » de l’organisation avec ces deux grands connaisseurs du monde politique.

L’après-midi fut consacré à un hommage à Jean Poperen.Il y a en effet 10 ans que le maire de Meyzieux, infatigable militant socialiste, nous quittait.