Nicolas J a raison: Ces temps-ci, il semble que l’actualité médiatique, le style de présidence de Carla, l’affaire Tapie servent de leurre sur des sujets de fond qui mériteraient débat telle la casse programmée du logement à destination des plus pauvres par Madame Boutin ou sur Roselyne Bachelot qui devant le désarroi manifesté par ceux qui ne peuvent se soigner, faute de moyens, a simplement suggéré de changer pour des mutuelles moins chéres…
Ce même gouvernement justement, préside la France pour quelques mois.Là aussi la gauche européenne se doit de s’opposer intelligement aux aspects nuisibles que peuvent avoir certaines mesures du Président Sarkozy.
L’intervention remarquable faite ici par le député vert franco-allemand Daniel Cohn-Bendit (un autre social-démocrate libertaire donc forcément un mec bien) est un vrai bonheur.Daniel Cohn-Bendit, possédant deux nationalités, est un élu allemand et un européen passionné.L’Allemagne, contrairement à la France, gagne de l’argent dans ses échanges avec la Chine et pourtant la chancelliére Merkel ne se rendra pas à la cérémonie organisé par la dictature communiste.
Sarkozy,lui, président d’un pays qui défend les droits de l’Homme, représentant pour quelques mois de l’Union Européenne, va lui accepter de cautionner un régime où même le simple cynisme est inefficace puisque contrairement à nos amis d’outre-Rhin, la France perd de l’argent dans ses échanges avec la Chine.Est-ce un goût du président pour soutenir avec tout ce qui met des gens dans des goulags et des prisons ? Ou a-t-il délibérement menti lorsqu’il parlait de défendre d’abord les Droits de l’Homme, il n’y a pas si longtemps, déjà dans les instances européennes?
Daniel Cohn Bendit fait comme toujours une belle intervention, sur le sujet et d’autres comme les questions de gouvernance ou d’immigration, avec de l’émotion, de l’humour sur une chanson de Carla Bruni et avant tout une grande pertinence, pour cette adresse au parlement d’un grand député d’Europe.Dommage que ces images, en réponse au discours d’investiture de Sarkozy à la tête de l’Union, soit passées inaperçues ou presque il y a deux semaines en France.