Assemblée sympathique des militants du parti socialiste des sections de Lyon autour d’un Gérard Collomb en mode combat et des candidats des cantons lyonnais aux prochaines élections. Du plaisir à revoir les copains (beaucoup) et même les moins copains (moins nombreux) et une soirée sympa, l’occasion pour les candidats et les militants de discuter d’un département qui mérite un nouveau dynamisme.
Mais bémol toutefois : Pour gagner le département, pour rétablir aussi un parler-vrai (selon l’expression d’un Michel Rocard que j’ai hélas manqué ce lundi à Lyon ) dans le discours politique, encore faudra-t-il peut-être se débarasser de certaines tartufferies. C’est telle candidate, brillante, qui a tout mon soutien par ailleurs, mais qui nous sert un couplet sur la défense de quotas selon le sexe alors qu’elle est opposée à la parité à juste titre. C’est tel autre de mes amis politiques qui s’embarque sur des questions d’agriculture alors qu’il a tant d’autres choses et de qualités à offrir à son canton très urbain et que nous avons tant de spécialistes du genre chez les socialistes des cantons ruraux.
C’est aussi tel ou tel candidat qui s’agace, après avoir parlé d’un déséquilibre flagrant (et réel) entre le mauvais traitement subi par les lyonnais et grand lyonnais en comparaison du reste du département, lorsqu’il est évoqué la nécessité pour les habitants de notre ville d’être davantage respectés au niveau des services qu’ils doivent attendre du conseil général.
Pourtant c’est une réalité que de dénoncer une politique qui ne s’occupe pas, contrairement à d’autres conseils généraux par exemple , de la petite enfance si elle se situe à Lyon ou dans sa banlieue et met l »ensemble ou presque de ses moyens dans les territoires extérieurs à la métropole, créant deux catégories de rhodaniens. Il ne faut léser personne dans le Rhône, il faut repenser la gestion de la ruralité par le département et faire davantage. Mais il faut aussi faire respecter notre ville, cinquiéme roue du caronsse de la majorité sortante et dont la habitants pourtant contribuent largement au budget du conseil général.
Mes chers camarades, bonne chance mais de grâce, parlons vrai !
ps: Merci à Amandine pour la photo