D’abord non 33 ans n’est pas l’âge du Christ.Non.
J’entend ça depuis 24 heures mais trop pas. Il n’a pas été crucifié à 33 ans mais plus surement à 34 voire à 36.Ce serait long à expliquer mais en gros le calendrier chrétien créé par Denys le petit, notre calendrier qui fait qu’on est en 2009 et pas en 6009 comme dans d’autres lieux ou en 2132, comporte des erreurs (pas d’année 0 entre -1 avant JC et +1 plus quelques autres trucs d’erreurs de datation).Si il est avéré que Jésus a été crucifié en 33, il était né probablement aux environs de moins 4, date historique du recensement qui amènera ses parents à Bethléem, et avait aux alentours de 36 ans! Na voilà.
Ah et sinon rien à voir mais le Progrès s’est mis à s’intèresser aux usages politiques locaux de Twitter.Bon mais là je digresse encore. Ah et puis Nora Berra a dit qu’elle n’avait pas à se justifier.Un peu court non comme explication, hein ?
Problème pour la suite de ce petit article, je voulais faire un billet sur le thème: Etre de gauche ne veut pas dire être gentil ?Un truc léger.
Mais une nouvelle triste est tombée en cette fin du mois de juillet pendant que j’écrivais les première lignes de ce billet: Francisque Collomb est décédé.
Ce nom ne dira rien aux plus jeunes mais Monsieur Collomb (Francisque) fut maire de Lyon jusqu’en 1989. Homme de droite, élu Sénateur du Rhône en 1968, puis Maire de Lyon en 1976 après le décès de Louis Pradel, il fut réélu en 1977, puis en 1983. Il mit en place la gare de la Part-Dieu, l’achèvement des lignes A et B du métro en 1978, l’extension du métro Croix-Rousse jusqu’à Cuire en 1984 . Sur le plan culturel, nous lui devons notamment la création de l’Institut Lumière en 1982. Lors de son second mandat, Francisque Collomb a créé Eurexpo, inauguré en mars 1985 et contribué à l’implantation à Lyon du siège d’Interpol (même si la paternité est également revendiquée par M.Soulier) , du Conservatoire National de Musique ou encore de l’Ecole Normale Supérieure Sciences.
Francisque Collomb avait certes également un côté un peu poussiéreux, une vision un peu trop endormie de Lyon que Noir puis Barre puis surtout Collomb (Gérard) secoueront. A noter d’ailleurs qu’en 1983 et 1989, alors que les deux Collomb étaient candidats têtes de listes au municipales, ça devait être un peu coton pour l’électeur moyen qui devait parfois se mélanger le bulletin dans l’homonymie !
Francisque incarnait avant tout un côté lyonnais tranquille et bon gestionnaire. Pour moi qui était bien jeune, je ne me souviens pas tellement de lui mais ses réalisations restent en ville et il a mes profondes et respectueuses pensées en ce moment difficile pour ses proches.
(crédit photo Lyonpeople)