Ce n’est un secret pour personne, depuis un an et demie l’extrême-droite radicale lyonnaise multiplie les actions de provocation et de violence, notamment contre les milieux anti-racistes, libertaires et de la gauche alternative. Dernier en date, le traquenard tendu par trois militants de la mouvance à une jeune sympathisante anti-fasciste où elle aurait été malmenée dans la cage d’escalier de son immeuble pour obtenir des renseignements.
Cette nuit on apprenait par des sites du milieu libertaire (ici et la) ou maoiste que la demoiselle aurait, en plus de l’interrogatoire musclé qu’on savait déjà, été violée par ses agresseurs.
La concernée affirme qu’elle a toujours lutté contre le système, qu’en aucun cas elle ne se réfugiera dans ses bras et ne portera donc pas plainte. Mais a décidé de communiquer dessus pour que les choses ne se reproduisent pas. J’espère à ce sujet que nous aurons très vite des informations permettant d’en savoir plus sur ce drame, histoire d’éviter troubles et confusions et mises en doute puisque pour l’instant nous ne connaissons rien que quelques éléments non confirmés sur ces sites, ce qui est tout de même embêtant. Surtout quand le blog qui a sorti l’information ne comporte étrangement qu’un seul et unique billet, celui annonçant le viol.
Mais mes pensées vont bien sûr d’abord, si les faits se confirmenent, à cette militante, en espérant qu’elle aille le mieux possible malgré le traumatisme subi.
J’espère qu’elle aura pu faire constater les faits éventuels par un médecin.
Et si je comprend aussi sa position de refuser de rentrer dans un système juridique qu’elle combat, je ne saurais que l’engager à porter plainte tout de même pour qu’une mesure d’enquête et de jugement mette hors d’état de recommencer les acteurs de l’acte. Utiliser la justice dans ce cas, ce n’est pas, même quand on la conteste comme elle, l’accepter mais c’est tout simplement combattre l’inacceptable. Courage en tous cas.